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Comte (1798-1857): ORDRE ET PROGRÈS

Publié le 18/06/2020

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« L'ordre est nécessaire, il assure la cohésion sociale. Mais il évolue. À la statique sociale doit donc se joindre la dynamique, étude du développement de la société, de son progrès (selon la loi des trois états). ? Or, « le Progrès est le développement de l'Ordre » (Système de politique positive). Il est une accumulation historique, non pas un arrachement radical au passé, mais sa réorganisation continue par le présent. Le progrès est donc inséparable de la tradition, sans laquelle l'humanité, qui est faite de « plus de morts que de vivants », n'existerait pas. ...»

« Comte (1798-1857) ORDRE ET PROGRÈS P r en a n t act e de la ré vo lut io n industrielle et de la Ré v ol ut io n fr anç ai se, Comte a p o u r pro jet la « réorgwziscition » spirituelle, 1110rale et poli tique de l 'h u m an it é ; po ur l'adap ter à l' âg e de la sc ien ce.

1 .

L'âge p o s it i f A.

La l oi des trois é tat s ■ Selon Comte, l'humanité, aussi bien que l'individu, se développe en passant par trois états successifs.

Dans le premier, l'état théolo­ gique, 1 'esprit humain explique les phénomènes en les attribuant à des volontés divines, à des forces vivantes (magie, fétichisme*).

■ Dans 1 'état métaphysique, il cherche des causes absolues, il invoque des entités abstraites, comme la nature, la raison, la substance.

■ L'état positif (ou scientifique) rompt avec cette quête d'absolu, pour s'en tenir au relatif, c'est-à-dire à l'établissement, grâce à l'ob­ servation et à l'expérimentation guidée par l'hypothèse (le positivisme n'est pas l'empirisme,« stérile accumulation de faits incohérents ») des relations constantes entre les phénomènes (lois).

La question « pour­ quoi ? », métaphysique, laisse place à la question« comment ? », scien­ tifique.

Ce savoir est utile car il permet la prévision.

B .

D es ma thé mat ique s à l a s o ci o l og i e ■ Comte complète cette loi par une classification des sciences (mathé­ matiques, astronomie, physique, chimie, biologie et sociologie) ; cette classification historique est aussi une hiérarchie, correspondant à une complexité croissante dans la réalité.

L'inférieur conditionne le supé­ rieur, mais ne le détermine pas, comme le croit le matérialisme•.

■ Le vivant, par exemple, est irréductible au physico-chimique.

L'asso­ ciation des molécules de matière inorganique n ' a pas son principe dans les éléments associés.

L'ordre du tout n'a pas son principe dans les parties.

■ Les sciences des objets les plus simples sont parvenues les premières à l'état positif; la dernière, la plus complexe, mais aussi la plus digne, est encore à faire, c'est la science de ce vivant particulier, collectif, qu'est l'humanité dans son existence réelle, sociale : la sociologie.

2 .

De l a s o c i o l o g ie à la n ouv el le re lig ion A .

O rd r e e t Progrès ■ La société n'est pas une somme d'individus autosuffisants, mais la structure première qui conditionne leur existence.

L'individu seul, 186 r u Séquence 2 9 • C o mt e. »

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