COMPTE RENDU sur Candide, ch. 7 à 9

« COMPTE RENDU sur Candide, ch.

7 à 9 Situation de passage : Alors que Candide vient d’être battu sur la place publique lors d’un autodafé pour avoir soutenu les propos de Pangloss qui contredisait un représentant de l’inquisition, une vieille dame l'interpelle pour l’emmener chez elle.

1.

Retrouvailles de Candide et de Cunégonde L’apparition de la vieille constitue un événement magique qui relance l’intérêt du récit.

A l’intérieur de Candide, la vieille commute son rôle d’adjuvant romanesque dans la mesure où elle donne au héros son énergie et sa vigueur.

(L’aspect Deus ex machina de la vielle s’en trouve estompé) Candide, fidèle à son programme onomastique, s'étonne.

Il faut dire la réapparition d’un personnage charitable dans le contexte a de quoi surprendre.

La vieille, dont les faits et gestes se répètent sans qu'aucune explication ne soit fournie « les mêmes cérémonies », apparaît comme un personnage mystérieux. Le jeune homme est soigné et remis sur pied en à peine quelques jours, par cette vieille dame qu’il ne connaissait point. Un soir son hôte vient à lui pour l’emmener dans une maison excentrée de la ville.

Dès lors, la fiction s'installe dans les clichés romanesques de l'époque : — le décor : lieu inconnu et maison retirée, de luxe en opposition avec la pauvreté de la masure et du lit assez propre Le mystère et l'intrigue sont également connotés par la description précise des actions enchaînées rituellement dont on ignore les motivations et les finalités : « arrivent/frappe/ouvre/mène/laisse/referme/s'en va.

» Après une légère attente, la vieille dame revient accompagnée d’une jeune fille, L'inconnue se révèle être Cunégonde qui était jusqu’alors présumée morte.

Et cette découverte se fait toujours selon une description valorisante : une jeune femme voilée, dévoilement à suspens, extase de la reconnaissance, miracle de la résurrection.. »