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Commentaire «les petites vielles» Baudelaire Les Fleurs du Mal

Publié le 13/03/2022

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« Les Fleurs du Mal, recueil parut en 1857 fit scandale dans la société conformiste de l’époque, jugé comme atteinte à la morale publique, le recueil de Baudelaire casse en effet avec de nombreux codes de l’ancienne société.

Dans la section Tableau Parisiens, il dresse un portrait de la ville de Paris et va chercher à ce séparer du Spleen en se tournant vers les autres et en particulier chez les plus vulnérables.

Dans le poème « les petites vielles » nous verrons en quoi les petites vieilles décrite par Baudelaire sont elles des Fleurs du Mal représentant en parallèle la ville de Paris.

Pour cela nous nous attarderons tout d’abord sur la description faite par Baudelaire des petites vieilles qu’il transforme en Fleurs du Mal pour ensuite analyser le parrallèle entre ces petites vieilles et la ville de Paris. Tout d’abord, les petites vieilles sont décrites physiquement par Baudelaire comme des êtres laids, difformes.

En effet, elle sont si laide qu’elle ne paraissent même plus humaine : « Furent jadis des femmes » ( vers 5 ), les petites vieilles sont si disgracieuse que Baudelaire ne les concidère plus comme des femmes.

Cette laideur inhumaine se retrouve aussi dans la métaphore des vieilles avec un fantôme au vers 26, leur visage est tout comme un fantôme, d’une paleur extrême et sans aucune émotion.

Ces petites vieilles sont aussi décrites par Baudelaire comme des personnes difformes, l’énumération des adjectifs du champs lexical de la blessure « brisés » « bossus » « tordus » viens appuyer sur l’infirmité du corps des vieilles, de même le contre-rejet au vers 16 « Tout cassés » viens casser le rythme du vers comme les os des petites vieilles le sont déjà, cela insiste sur cette difformité.

Ainsi, Baudelaire nous dresse un portrait physique aux premiers abords repoussant des petites vieilles, disgracieuse voir inhumaine et difforme. Cependant, Baudelaire fait aussi de ces femmes des Fleurs du Mal, il va transformer le laid qui se trouve en elles en quelque chose de beau, et tout cela grâce à sa poésie.

En effet, il va trouver dans les yeux de ces petites vieilles quelque chose de magnifique qui va créer cette alchimie poétique, on la retrouve dans la métaphore des yeux des petites vieilles avec « des creusets »( vers 34 ) les creusets étant des récipients utilisés en alchimie pour faire fondre des métaux, Baudelaire se sert donc des yeux de ces femmes comme récipient pour son alchimie, ici non pas avec des métaux mais avec les. »

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