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Commentaire KEAN Acte III Scène 12 Alexandre Dumas

Publié le 18/05/2020

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« Contrairement aux autres genres littéraires, le théâtre offre une approche plus vivante des thèmes propres à la vie.

En agissant en amplificateur émotionnel, il permet aux spectateurs de s'identifier avec plus d'intensité aux personnages et aux sentiments qui les animent.

Ainsi, Anna Damby , dans la scene 12 de l'acte 3 de la pièce Kean d'Alexandre Dumas crée en 1836, se rend pour la première fois au théâtre voir une pièce de Shakespeare.

Ce  divertissement  lui ayant toujours  été interdit , il lui est désormais conseillé par un médecin, qui estime que c'est là son « dernier espoir » de guérison.

Nous pourrons donc nous interroger sur les pouvoirs du théâtre mis en valeur dans cet extrait. Il conviendra d'abord de s'intéresser à l'existence vide d'Anna ; ensuite, nous traiterons sa renaissance violente.

Enfin, nous nous pencherons sur les souvenirs exaltés que la jeune femme garde de sa découverte. Avant sa première expérience du théâtre, Anna menait une existence extrêmement vide.

Atteinte d'un mal « sans remède » contre lequel « toute science échoue » et que même les « médecins les plus habiles de Londres » ne savaient soigner, elle ne possédait aucune passion, aucun goût de vivre, aucun espoir, comme l'illustrent les accumulations au rythme ternaire « je ne désirais rien, je n'esperais rien, je n'aimais rien », et la forte occurrence du pronom indéfini « rien » à valeur d'absolu. Anna n'avait jamais connu qu'une vie fade, ayant « été élevée dans un pensionnat sévère », le théâtre lui ayant « toujours été interdit ». Elle se contentait d'être simple spectatrice de sa vie, n'y prennent pas réellement part, mais la subissant docilement.

Ainsi, lorsqu'il est question d'  « un dernier d'espoir » de guérison, elle « entendit à peine » ce qu'on lui propose.

Anna a conscience qu'elle ne vit pas réellement, elle préfère «charger en quelque sorte les personnes. »

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