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Commentaire du poème « Paquebot » de Jules Supervielle. Commentaire

Publié le 19/12/2021

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« Commentaire du poème « Paquebot » de Jules Supervielle Introduction : Ce poème de Jules Supervielle prend place dans le recueil Débarcadères publié en 1922.

Il évoque les nombreuses traversées de l'Atlantique effectuées par le poète à l'occasion de ses voyages entre ses deux terres d'élection : la France et l'Uruguay. Supervielle y décrit la vie à bord des grands paquebots transatlantiques et nous livre ses réflexions sur ce monde étrange. Projet de lecture : Comment dans ce poème Supervielle allie un pessimisme discret et une légère moquerie pour révéler les liens entre la nature et l’homme ? I) L’océan : un milieu envahissant et colonisateur 1) L’imprégnation de l’essence marine : odeur, buée et salinité L'océan s'immisce partout comme le suggère Supervielle dès le début du poème : « L'Atlantique est là qui, de toutes parts, s'est généralisé depuis quinze jours ». Il n'est pas seulement la grande étendue liquide que l'on voit à perte de vue, il est aussi odeur, buée et sel qui s'infiltrent partout.

L’odeur maritime envahit tout le Paquebot ; il s’agit d’une « odeur vieille comme le monde », le poète suggérant l’intensité et la persistance extraordinaires de cette odeur.

A cette odeur se mêlent la buée et le sel marin qui imprègnent le paquebot dans ses moindres recoins.

Etudier la progression de ces trois substances marine dans le navire : de l’extérieur (« les choses du bord », expression évoquant le pont) à l’intérieur (« la soute au charbon », figurant le c œur du navire ) et du plus général ( les cabine) au particulier (les cartes ou bien les «les lettres qui sont dans les enveloppes cinq fois cachetées de rouge au fond des sacs postaux, », qui semblent pourtant doublement protégées.

Cette énumération détaillée et minutieuse accentue la puissance d’imprégnation de cette essence marine qui se propage partout. 2) Un navire colonisé par l’océan qui le coupe du monde Le navire semble enfermé par l’océan, prisonnier de l’Atlantique : l’étendue maritime est la seule vue possible depuis le navire comme le suggère la locution adverbiale du premier vers : « de toutes parts ».

Les verbes utilisés pour désigner la progression de l’essence marine évoquent une véritable colonisation menée par l’océan : « marque…s’allonge…rôde…enveloppe… s’annexe…entre…monte…se mêlant…se faufilant » : ces différents verbes révèlent une véritable traque guerrière.

La métaphore de l’oiseau accentue l’idée d’un navire vulnérable et prisonnier de l’océan : « comme ce petit oiseau des îles dans sa cage des îles » (noter que l’adjectif « petit » renforce la fragilité du paquebot, comparé à un être frêle, face à l’immensité de l’océan).

La soumission du navire est évoquée tout au long du poème : il « souffre d'un tremblement maritime », il comporte un « pont de bois mouvant entre ciel et vagues » témoignant de sa précarité.

Dans l’avant dernière strophe, Supervielle présente l’Atlantique comme une « mer qui prend toujours et se refuse », l’adverbe « toujours » évoquant un destin inchangeable qui scelle la toute puissance de l’océan sur l’homme et ses œuvres. II) Le paquebot :un simulacre de terre 1) Un milieu factice. »

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