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Commentaire du poème « L'Art » de Théophile Gautier

Publié le 19/12/2021

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« Commentaire du poème « L’Art » de Théophile Gautier Introduction : Ce poème de Théophile Gautier intitulé « L’Art » clôt le recueil Emaux et Camées publié en 1852, recueil qui se présente comme le sommet de l’art poétique de ce poète et écrivain du XIXe siècle.

Avec ce recueil, Théophile Gautier se présente comme le fondateur d’un nouveau mouvement : Le Parnasse. Projet de lecture : En quoi ce poème se présente-t-il comme un art poétique voire un manifeste du mouvement parnassien ? I) Le culte du travail 1) Le poète : sculpteur d’une matière dure Théophile Gautier compare, dans ce poème, le travail du poète, à celui du sculpteur devant façonner une matière dure, résistante.

Dès la première strophe, la poésie est montrée comme « rebelle » (le détachement de ce terme qui occupe à lui seul un vers entier met en relief la résistance de la matière poétique) : le vers est mis sur le même plan que certains métaux, matières premières du sculpteur : « Vers, marbre, onyx, émail ».

La matière poétique est associée aux matières les plus difficiles à sculpter : elle n’est point de l’« argile que pétrit/ Le pouce » avec aisance. à relever tous les métaux évoqués auxquels est comparée la matière poétique : « carrare, paros, bronze, agate » à le travail du poète est comparé à une « lutte » avec la matière : « Lutte avec le carrare, Avec le paros dur » 2) Un travail rigoureux et contraignant Dans ce poème, Théophile Gautier, s’adresse directement au poète, qu’il somme de diverses injonctions à la deuxième personne du singulier.

Le poète, sculpteur des mots, « statuaire » doit effectuer un travail rigoureux et contraignant et se montrer vainqueur de la résistance de la matière verbale.

La dernière strophe du poème évoque ce travail de précision : Sculpte, lime, cisèle ; Que ton rêve flottant Se scelle Dans le bloc résistant ! à le travail poétique est un travail de forgeron ( il faut casser le « bloc résistant » pour extraire la quintessence poétique à idée du forgeron comme détenant le secret de l’alchimie), mais surtout un travail d’orfèvre ( cf.

les verbes limer et ciseler, appelant le poète à une précision, une minutie rigoureuses) Le travail du poète se situe entre force et délicatesse selon Théophile Gautier, équilibre difficile à atteindre.

Relever ici les allusions à la force du poète luttant, tel un guerrier avec la matière ( le poète est celui qui manie le « Le trait fier et charmant » qui vient percer la matière verbale) et les mentions de sa délicatesse et de sa finesse (« D'une main délicate ») II) La religion du Beau plastique 1) Culte de la beauté sculpturale antique. »

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