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Commentaire de texte sur conte arabe

Publié le 21/10/2021

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« Le conte est un genre fort ancien, offrant à travers une histoire plaisante, leçon et matière à réflexion.

Sa transmission orale a assuré sa grande popularité, dans toutes les sociétés et à toutes les époques, que l'on pense aux Contes des mille et une nuits ou aux Contes de Perrault.

Dans son recueil Mémoire en archipel, l'auteur contemporain R.

Belamri livre un « Conte arabe », raconté à ses enfants par la mère du narrateur.

Ce conte rapporte les mésaventures engendrées par l'animal favori du roi, un éléphant, ravageant les terres des paysans.

Seul Jeha tente un instant de faire valoir ses droits, mais la passivité du peuple terrifié le contraint à renoncer à toute revendication.

L'apologue offre ainsi une réflexion sur l'autorité fondée sur la force et sur la lâcheté.

Comment ce bref récit offre-t-il une critique efficace de la tyrannie et de ses conséquences ? Nous observerons tout d'abord en quoi ce texte a bien les caractéristiques d'un conte.

Nous étudierons ensuite les critiques formulées indirectement par ce conte. Le conte a des caractéristiques bien précises.

C’est d’abord un récit d’allure légendaire, plaisant, vif, bien mené, avec un système d’oppositions simple. Le « Conte arabe » de R.

Belamri se présente d'emblée comme un récit enchâssé dans un récit cadre : des enfants demandent avec insistance à leur mère de leur raconter «l'histoire de l'éléphant du roi ».

Ce récit cadre, extrêmement bref, présente un dialogue in medias res suivi d'une phrase de récit au passé, sans aucune contextualisation.

On sait simplement que ce récit relève d'un souvenir d'enfance du narrateur.

L'histoire racontée par la mère est elle aussi exposée de façon plutôt indéterminée, elle n'a pas véritablement de titre mais est simplement présentée par deux fois comme « l'histoire de l'éléphant du roi ».

Cette transmission orale et le goût très vif des enfants à l'entendre rattachent nettement l'histoire à l'univers du conte.

Le récit enchâssé lui-même confirme cette impression dès sa première phrase : « Il y avait un roi », qui n'est pas sans évoquer la fameuse formule initiale des contes : « Il était une fois.

» L'absence de cadre spatio-temporel et de noms – hormis Jeha les personnages sont désignés sous les termes « un roi », « un gros éléphant » et « la population » – loin de rechercher un effet de réel, accentuent une certaine indétermination propre également au conte ou à la légende.

Toutefois, l'adjectif « arabe » précisé dans le titre, le prénom Jeha et la présence de l'éléphant inscrivent le récit dans l'univers du conte oriental.

Ainsi, par son mode de transmission et par son indétermination, le récit se présente de prime abord comme un conte, impression renforcée par la construction et la vivacité de ce texte bref. De plus, si le récit cadre est très rapide, l'histoire de l'éléphant du roi se caractérise elle aussi par sa brièveté et par un rythme allègre.

Les différentes étapes de l'histoire s'enchaînent avec une grande vivacité.

Le récit va d'emblée à l'essentiel et n'offre aucune description, il ne fournit par exemple aucun détail ni précision sur le cadre spatio-temporel ou sur les personnages.

Les premières phrases, à l'imparfait d'arrière-plan puis à l'imparfait itératif – « l'éléphant allait partout », « la population se taisait » – retracent très rapidement la situation initiale.

On peut d'ailleurs noter que ces phrases sont elles-mêmes assez courtes et cèdent vite la place au dialogue entre Jeha et ses compatriotes.

Cette scène est initiée par une seule phrase mettant en scène l'apparition du personnage de Jeha, un paysan ruiné par l'éléphant et souhaitant présenter ses doléances au roi.

Située après une ellipse à la. »

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