Commentaire de texte pierre et jean
Publié le 17/03/2021
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«
Sham Idris 2H
Commentaire de texte
Au XIXème siècle, le naturalisme apparaît.
Ce courant littéraire se veut de peindre l’influence des
milieux sociaux et de décrire le réel parfois même jusqu’au sordide.
Plusieurs auteurs tel que Zola
ou Les Frères Goncourt ont appartenu à ce courant mais celui qui nous intéresse aujourd’hui est
Maupassant qui a écrit en 1887 Pierre et Jean qui est un roman naturaliste.
Nous allons en étudier
un extrait dont la tonalité est polémique et le thème l’héritage.
Dès lors il serait intéressant de se
demander en quoi cet extrait est polémique.
Dans un premier temps nous allons voir le côté
critique de l’extrait.
Nous allons étudier le côté critique de l’extrait.
En effet nous pouvons relever dans cet extrait l’hypocrisie des personnages, notamment grâce
au champ lexical de la tristesse « triste » l.16 , « Des larmes » l.27 , « gouttes de chagrin » l.28 ,
« douloureuses » l.29 , « tristesse » l.30 « pleurait » et « une physionomie triste » l.56.
Tous ces
mots traduisent selon nous l’hypocrisie des personnages puisqu’ils renvoient une image de «
fausse» tristesse comme si les personnages faisaient semblant d’être triste et affectés par la mort de
M.Maréchal.
Nous pouvons également remarquer un autre champ lexical qui est celui de la joie,
«l’espérance annoncée» l.31 « Sa joie» l.42 , «une bonne nouvelle» l.50.
Ce champs lexical nous
montre encore une fois l’hypocrisie des Roland , notamment de M.Roland puisque ce sont les mots
qu’il a pensé, alors qu’un instant plutôt il déclarait que M.Maréchal était le meilleur de leurs amis,
mais une fois l’héritage annoncé, cet intimité a vite était jeté aux oubliettes .
Cela nous montre et
souligne donc l’hypocrisie des personnages.
Puis, nous relèverons l’image de l’avarice.
En effet l’auteur emploi un champs lexicale de
l’héritage et de l’argent avec, « testament » l.20 et 31, « légataire universel » .21 , « chiffre de la
fortune » l.32 , « héritiers directs» l.36, « une vingtaine de mille francs », «legs» l.39.
Ce champs
lexicale souligne le fait que, alors qu’ils devraient être dévastés par la mort de leur ami, le seul
intérêt des Roland est l’héritage, puisque ce champs lexicale est plutôt dominant dans l’extrait.
Nous pouvons également souligner le mot « Sacristi» qui est un juron exprimant la surprise mais
qui exprime ici la joie de M.Roland pour la fortune que se fait son fils jean.
Donc dans cet extrait
l’auteur met en valeur l’avarice de M.Roland.
Enfin, nous allons voir la tristesse de la mère, tout d’abord nous relèverons l.24, une phrase du
narrateur « Mme Roland, la première, dominant son émotion, balbutia : » cette phrase nous montre
que Mme Roland est en quelque sorte choquée d’apprendre cela , on peut voir qu’elle est la
première a être envahie par la tristesse et qu’elle commence à bégayer et trembler légèrement.
Ensuite nous remarquerons l.27 une personnification « Ces larmes silencieuses », cette
personnification qui donne un caractère d’être vivants aux larmes de Mme Roland, accentue sa
tristesse puisque le fait que les larmes soient « silencieuses » , donne l’impression que sa tristesse
est si profonde et forte qu’elle n’a pas besoin d’éclater en sanglots pour l’exprimer.
L.28,29 nous
constatons l’utilisation de l’adjective « douloureuses » , cet adjective désigne ses larmes et souligne
encore une fois la profondeur et l’immensité de sa tristesse.
Nous soulignons la présence d’une
mythaphore l.28 « gouttes de chagrin venues de l’âme » , l’auteur met en évidence ici le fait que la
tristesse de Mme Roland est pur et vrai puisque ses larmes sont venues de « l’âme».
Donc dans
cette extrait l’auteur insiste sur la critique des personnages , il les montres hypocrites et avares.
Par conséquent, on peut voir à travers l’hypocrisie des personnages, l’avarice de M.Roland et la
tristesse de Mme Roland que l’auteur cherche à susciter un débat chez le lecteur, qui sera surpris.
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