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Commentaire De Texte - Naissance De Gargantua

Publié le 17/05/2020

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« Introduction : « La vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel », ou plus communément « Gargantua », paru en 1534, concentre sous la forme d’un roman l’essentiel des idées humanistes en vigueur au XVIème siècle.

François Rabelais, célèbre médecin et grand auteur de l’aire humaniste, publie l’ouvrage sous un pseudonyme, Alcofribas Nazier.

Il fait le récit des aventures d’un personnage nommé Gargantua, père de Pantagruelle.

Les 6 premiers chapitres de l’œuvre sont consacrés à la généalogie atypique du géant Gargantua.

Le 6ème chapitre, texte que nous allons étudier, aborde d’une manière très « carnavalesque » la naissance de Gargantua après un banquet de tripes. Quels sont les formes et les enjeux du comique dans cet extrait ? Pour répondre à cette problématique, nous allons, dans un premier temps, étudier le récit d’une naissance « carnavalesque » et dans un second temps le dialogue ironique entre Alcofribas (Rabelais) et les lecteurs. I- Le récit d’une naissance carnavalesque » D’abord, la naissance de Gargantua est racontée d’une manière très extraordinaire et hors du commun. Nous montrerons d’une part comment Rabelais dresse la parodie d’une épopée et d’une autre part l’utilisation fréquente de détails scatologiques et médicaux. Le récit de la naissance de Gargantua nous fait penser d’emblé à la parodie d’une épopée.

Rabelais enchaîne dans ce sixième chapitre les événements extraordinaire qui se sont succéder lors de cette accouchement peu commun.

Ainsi, dans le premier paragraphe, l’auteur raconte en détails l’accouchement de Gargamelle.

Rabelais nous fais voir cette événement de manière excessive voir zélé.

Par exemple, aux lignes 4 et 5, l’auteur dit « et bien que la douleur lui fît quelques misères, cette douleur toutefois, serait brève » Dans cet extrait, Rabelais essaye de faire passer Gargamelle, mère de Gargantua, du statut d’une simple mère à celui d’une personne surhumaine capable de supporter la douleur d’un accouchement.

D’ailleurs, il ajoute que les douleurs seraient brèves, montrant que Gargamelle, en quelque sorte, n’est pas comme les autres.

Par ailleurs, le récit de cette épopée réside aussi dans le fait que beaucoup de personnes étaient présente en train d’assister à la mise au monde d’un être pas comme les autres.

Ainsi, comme on le voit à la ligne 7, beaucoup de sages-femmes surgirent en foule de tous les côtés au moment de l’arrivée de gargantua.

De plus, aux lignes 13 à 15, Rabelais nous narre la manière, si impressionnante avec laquelle la grande guérisseuse à rendu encore plus difficile l’accouchement.

Rabelais fait l’utilisation d’une anaphore pour parler de cette situation comme l’extrait suivant l’indique « […] lui administra un astringent si formidable que tous ses sphincters en furent contractés et resserrés à tel point que c’est à grans -peine que vous les auriez élargi avec les dents ».

De la même manière, l’auteur lie cette situation à un acte effectué par le diable comme on peut le voir aux lignes 15 et 16.

On note tout d’abord l’utilisation de cette antithèse par le fait que ces deux récits n’ont aucun rapport. De plus, nous pouvons notter que l’auteur a souvent recours au registre burlesque.

En effet, celui-ci fait usage d’un vocabulaire familier voir même grotesque pour traiter de sujet noble.

C’est le cas, à la ligne 10.

Rabelais dit « le boyau du cul » pour caractériser un terme scientifique.

Le registre burlesque consiste à caricaturer les situations.

C’est exactement ce que fait Alcofribas, notamment dans les passages suivants « […] à tel point que c’est à grand peine que vous les auriez élargi avec les dents, ce qui est horrible à imaginer … ; C’est de la même façon que le diable […] étira son parchemin à belles. »

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