Databac

Commentaire de la rencontre de Carmen et Don José - Carmen, de Prosper Mérimée

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Commentaire de la rencontre de Carmen et Don José - Carmen, de Prosper Mérimée Ce document contient 1686 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Le texte qui nous est proposé est Carmen, de Prosper Mérimée qui a été publié en 1845 dans une nouvelle populaire qui met en scène la passion amoureuse et ledrame se situe dans une Espagne mystérieuse , l'Andalousie.

Le personnage principal qui donne son nom à l'œuvre est une Gitane qui cristallise les valeurs de lafemme, attire par le jeu de la séduction les regards des «spectateurs» et du narrateur et démultiplie le désir de ce dernier, de la posséder. Avant tout, nous analyserons le passage qui décrit Don José et le ressentiment qu'il éprouver face à celle qu'il aime.

Ce personne nous décrit ainsi la scène et ce quelui pense réellement c'est donc le point de vue interne qui est présent ici.

Le narrateur nous décrit ce qu'il ressent vis-à-vis e cette situation et comment par desprocédés comme des comparaisons le dévalorise face a ses camarades et Carmen.

On peut constater que cette nouvelle est écrite a l'imparfait qui une action desecond plan.Puis, la partie étudié sera la description et le comportement de Carmen qui avec ses gestes réussit à séduire Don José.

On pourra constater la différence de milieusocial entre ceux qu'elle séduit et bien sur elle-même.

Son comportement est lié aux nombreux gestes dont elle fait preuve pour charmer les hommes, en particulierpar ses gestes à l'égard de Don José.Et enfin pour déduire, le passage entre la véritable rencontre entre les deux futurs amants Carmen et Don José qui démontre l'attirance entre les deux personnagesavec le champ lexical du rouge qui éprouve la séduction.

Le dialogue entre les personnages peut mettre en évidence le double discours tenu, les propos effrontés voiregrivois jusqu'à la prolepse que constitue l'expression "épinglier de mon âme".

La planche à laquelle Don José se compare pouvait être rapprochée de la mort qui estassocié à la façon dont il réagit face à la séduction de Carment.

On peut mettre en évidence que le jour de la rencontre est un vendredi est que ceci et le jour de lapassion du Christ.

Cette scène sur un mode réaliste par lequel se développe à l'intérieur une "scène de rencontre amoureuse".

Il nous est montré enfin que tout danscette scène contient en germe le drame qui va suivre la rencontre de Don José et de Carmen." Tout d'abord, Don José est le narrateur durant la scène, c'est lui qui la décrit pour faire montrer que le lieu et les personnages sont bien réels.

Ainsi on sait ce que luipense et ressent dans ce passage.

La focalisation est donc interne, le point de vue est celui de Don José.

On le retrouve avec quelques indices comme : " mon pays " "elle ne me plut pas " (l.682), " mon ouvrage " " devant moi "On constate également qu'il est en pleine contradiction dans cette scène entre le début du passage où Carmen le séduit et qu'il la repousse presque « D'abord elle neme plut pas » mise en parallèle avec la façon dont il est quasiment soumis à elle et totalement séduit par elle à la fin.

Il y a donc contradiction entre attraction etrépulsion, et entre amour et haine.

Ces contradictions ne semblent pouvoir aboutir qu'à un paroxysme qui conduit à une fin tragique à la fin, celle de Carmen.Cependant, malgré ces indices, sa présence est discrète et semble écrasé stylistiquement par Carmen qui elle par contre est omniprésente, elle crève l'écran.La focalisation interne n'empêche pas une certaine sincérité.

Don José se dévoile complètement ; il se présente tel qu'il semble avoir réagi, avec ses défauts et sesaspects ridicules.

Il se ridiculise en effet :" Compère " "coffre-fort ", mais Don José prend ses paroles au premier degré et n'y voit pas de sens symbolique : " C'est pour attacher mon épinglette "Ensuite, Don José est dévirilisé et dévalorisé par Carmen, elle le transforme en couturière, il n'a plus de réaction, il capitule : « monsieur fait de la dentelle »" moi, je me sentais rougir, et je ne pouvais trouver rien à lui répondre "" je ne savais où me fourrer "" je demeurais immobile comme une planche "Par la suite, Don José se présente lui-même comme un noble basque mais il est totalement passif dans cette rencontre : " Monsieur, cela me fit l'effet d'une balle quim'arrivait "Dans ce passage il y a quelque chose d'une mise à mort, laissant place à une scène qui lui en ai fatal.Don José n'est capable d'avouer son amour qu'indirectement avec le geste symbolique de la fleur ramassée et hors du champ de vision de Carmen.Carmen est maîtresse de la situation et elle correspond parfaitement ici à ces femmes sulfureuses qui passionnaient tant Mérimée, dans cette danse de séduction, elleprend toute sa dimension de mythe féminin.Ensuite, premièrement, la belle héroïne nous est décrite par des gestes de Don José, et ainsi nommée par plusieurs mots tels que : "la gitanilla", "Carmen"," labohémienne", son portrait est équivoque et double de la "femme fatale".

Un portrait physiques représenté par ses vêtements et ses attitudes qui concentre les effetsavec ainsi une opposition entre la recherche desvêtements et leur état, symbolisme des couleurs, notamment du rouge qui rappelle images de la séduction, de laprovocation et de l'animalité dans les attitudes du personnage.Son portrait est complété par les propos du personnage, de nouveau entre provocation, mots d'esprit et sous entendus érotiques.De la sorte que la première fois queDon José entend parler de Carmen est lors d'un discours direct : « Voilà la gitanilla ! ».

Carmen est ainsi annoncée par les autres hommes, ce qui suggère qu'elle a uneplace importante dans cette communauté, si ces hommes prennent la peine d'annoncer son arrivée.

En revanche, l'opposition entre « bourgeois » et « gitanilla » mettout de suite un contraste entre ceux qui l'annoncent et elle.

Dès le début de la description, Carmen est un être sensuel : " jupon rouge fort court " ; " laissait voir desbas de soie blancs avec plus d'un trou.

" ;" afin de montrer ses épaules ".

L'expression employée est celle pour désigner l'habit du torrero.Son habit est rouge : " juponrouge ", " maroquins rouges ", " rubans de couleur de feu ", comme la cape du torrero.

Carmen ne se cache pas, elle se montre et montre des attributs fémininsfortement connotés sexuellement au XIX°.

La description s'attarde en effet sur les jambes, les femmes portaient des jupes ou robes longues et ne montraient pas leurschevilles qui devenaient ainsi un objet de désirs ce qui est le cas ici.Par la suite, la sensualité de Carmen est présenté aussi dans ses pulsions qui font que le narrateur utilise deux comparaisons appartenant au monde animal :" elle s'avançait en se balançant sur ses hanches comme une pouliche "" suivant l'usage des femmes et des chats "Ces comparaisons font penser au monde de la sorcellerie le chat, animal connoté sexuellement." elle obligerait le monde à se signer " cette citation confirme cette idée de damnation, de sorcellerie.Carmen est une femme qui provoque et séduit par son corps et par ses mots : elle parle haut et fort et prend l'initiative en tout : " à la façon andalouse " ; "s'écria-t-elle"," en riant " " épinglier de mon âme"Cette danse de Carmen fait penser à d'autres figures de mythes féminins mais elle transfigure surtout comme une scène traditionnelle de rencontre amoureuse enimage symbolique d'une corrida où amour et mort sont intimement liés.Et pour terminer, le passage intéressant intéresse se développe au coeur du récit dans la scène de "première vue", la rencontre entre Don José et Carmen dont nousallons voir qu'elle concentre tous les effets romanesques son insertion dans un contexte narratif précis qui postule un avant, l'histoire de Don José, la rencontre dunarrateur premier avec Carmen et un après, l'histoire de Don José et Carmen avec pour finir une fin tragique.La fleur de Cassie est reçue comme "une balle entre les deux yeux" qui est une valeur d'indice ducoup de foudre mais aussi de la mort reçue en même temps que la blessure amoureuse.On peut en conclure que le regard de Don José est subjugué, envoûté par Carmen qui semble l'éblouir dès l'arrivée, comme habillée de lumière.La fleur de cassie, ce sont des fleurs jaunes on aussi une connotation de valeur, cette fleur eest aux couleurs de l'Espagne, sang et or, couleurs emblématiques de lacorrida.La démarche de Carmen fait aussi penser au cheval qui pavane dans l'arène ou au torrero qui nargue et excite le taureau.

On va ainsi assister à différentes étapestechniques d'une corrida, le torrero est en place et va pouvoir travailler le taureau :" elle écartait sa mantille "," elle s'avançait en sa balançant sur ses hanches comme une pouliche " mais encore avec " elle répondait à chacun faisant les yeux encoulisse " comme si elle saluait son public ce qui nous rappelle tout de même le théatre et pour finir avec la citation :" s'arrêta devant moi et m'adressa la parole "Les passes commencent même si elles ne sont alors que verbales et le charme agit.L'estocade est portée en une sorte de banderille fichée entre les deux yeux :" juste entre les deux yeux "Pourtant, le lancement de cette fleur est un geste qui a trois significations :- énigmatique : il équivaut à " je t'ai choisi, je t'aime " mais pourquoi lui ?- symbolique : forte connotation de corrida, sorte de mise à mort symbolique- magique : elle lui jette un sort, c'est une bohémienne comme la signalé Don José " effrontée comme une vraie bohémienne qu'elle était " (forme emphatiquesignifiante).Enfin, l'accélération du rythme à la fin du passage, les structures identiques et répétitives soulignent l'état second dans lequel se trouve Don José, l'envoûtement a agi,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles