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Commentaire de Gaspard de la nuit - livre III : "La nuit et ses prestiges"

Publié le 21/10/2021

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« Introduction Aloysius Bertrand (1807 - 1841) est issu d’une famille pauvre et n'a jamais réussi à échapper à la misère.

Il fut très influencé par le romantisme allemand et le baroque.

Son recueil de poème Gaspard de la nuit sera publié en 1842 à titre posthume.

Longtemps inconnue du grand public, cette œuvre influencera pourtant Baudelaire ou Rimbaud par l'originalité de l'inspiration et de l'écriture du poème en prose.

Aloysius Bertrand est le précurseur du poème en prose.

"Un rêve", également appelé "Il était nuit...

", est extrait du livre III : "La nuit et ses prestiges".

"Un rêve" est un poème très construit.

Il se présente comme le compte-rendu d'un rêve relaté dans une atmosphère à la fois mystique et tragique. I.

La composition du poème La première phrase "Il était nuit.", très simple, est uniquement narrative.

Elle met en situation, donnant le cadre inquiétant dans lequel va se dérouler le poème. Les trois premiers paragraphes rapportent trois épisodes angoissants.

Chronologie très marquée et construite "d'abord", "ensuite", "enfin" avec l'anaphore de "Ce furent", à la manière d'un texte argumentatif.

Reprise de l'expression "ainsi j'ai vu, ainsi je raconte" (et "ainsi s'acheva le rêve, ainsi je raconte" la troisième fois) comme un refrain. Les deux derniers paragraphes présentent les dénouements. Les trois premiers paragraphes se développent chacun en trois temps : trois séquences présentées selon un ordre invariable et à l'aide de structures syntaxiques similaires, des parties de phrase à peu près égales : - Paragraphe 1 : trois lieux : trois substantifs définis (deux participes passés "une abbaye aux murailles lézardées par...", "une forêt percée de" et un participe présent "le Morimont grouillant de...").

La phrase semble donc multiplier les précisions mais selon une structure et des reprises (prépositions notamment) qui font naître le malaise.

Présentation de lieux inquiétants, mais pas de descriptions des actions qui se déroulent dans ces lieux.

Il est difficile de comprendre pour le lecteur comment ces éléments s'articulent entre eux.

Le narrateur semble déambuler dans un monde inquiétant. - Paragraphe 2 : trois sons : à chaque séquence correspondent des sons : glas + sanglots / cris + rires / prières bourdonnantes.

Les substantifs sont accompagnés d'adjectifs épithètes inquiétants (funèbres (2 fois), plaintifs, féroces) et suivis chacun d'une proposition relative "auquel répondaient les sanglots funèbres d’une cellule", "dont frissonnait chaque feuille le long d’une ramée", "qui accompagnaient un criminel au supplice" -> composition très régulière. - Paragraphe 3 : trois personnages présentés selon la structure : substantif + relative "un moine qui...", "une jeune-fille qui...", "et moi que...".

Trois suppliciés.

La phrase "et moi que" surprend car jusqu'ici la structure très ordonnée du poème et très descriptive (pas de sentiments exprimés) donnait une impression de détachement de la part du narrateur, l'expression "et moi que" rend ce poème soudainement plus personnel et surprend ainsi le lecteur. Ce paragraphe montre une musicalité recherchée.

Utilisation du mètre impair et élaboration de système complexe d’alternances : un moine qui expirait / couché dans la cendre des agonisants 7 pieds 11 pieds une jeune fille qui se débattait / pendue aux branches d’un chêne. »

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