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Commentaire composé : Marcher d'un grave pas [...] de Du Bellay

Publié le 17/05/2020

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« Dans la poésie française, Du Bellay occupe une partie privilégier puisque depuis le XXVIe siècle, les artistes s’exprime et donne leurs opinions sur la politique, la religion et l’actualité.

Il sera donc un model pour le peuple, après avoir publié ‘’Défense et Illustration de la langue française’’.

Plus tard il publiera ‘’Les regrets’’, où l’on rencontre aussi bien du lyrisme, que de la satire ou même de l’élégie.

Le sonnet 86, extrait de ‘’les regrets’’, développe le portrait du courtisan romain qui repose sur la satire donc une caricature. La lecture de ce sonnet oppose certains points mais en réunit d’autres comme le portrait et l’hypocrisie de cette cours.

En effet, d’une part, Du Bellay développe une technique qui consiste à amuser le lecteur par le portrait satirique et hypocrite du courtisan mais par une autre une agressivité personnelle.

Le paradoxe est donc de dire si ce sonnet est agressif ou joyeux. Il s’agira donc dans une première partie, d’observer le comportement de cette cour pontificale, ambitieuse qui se caractérise comme théâtrale.

Une deuxième partie, soulignera les aspects hypocrites et l’amertume de la composition de ce sonnet qui révèlera le vrai visage de cette cour.

C’est dans une dernière partie que nous démontrerons la réalité dont l’auteur fait preuve, par l’emploi de termes péjoratifs. Le ridicule du courtisans Du Bellay crée une image du courtisan Romain, où il nous décrit les courtisans qu’il a pu observer durant son séjour à Rome.

En utilisant des verbes à l’infinitif : ‘’Marcher’’, ‘’Balancer’’, ‘’Respondre’’, ‘’Entremesler’’, ‘’Discourir’’, ‘’Seigneuriser’’, Cacher’’ en début de vers, il donne une valeur universelle, par les ordres et les conseils dont les bons courtisans font part. Il utilise notamment des alexandrins décrivant la marche du courtisan d’une certaine lenteur.

Pour paraitre digne, ils masquent leurs sentiments, même si ils ne sont pas en accords, par des expressions italiennes tel que : ‘’Messer non, ou bien Messer si’’, ‘’E cosi’’, ils pèsent alors leurs mots avant de parler tel ‘’Balancer tous ces mots’’.

Ils se mettent en scène en vers les autres, par des flatteries ‘’à chacun’’. Pour pouvoir décrire correctement les courtisans Romains Du Bellay continue toujours sur le même air amusant, mais essaie de rendre les courtisans sérieux en utilisant un rythme et une allitération en [a] (dans le premier vers) ainsi qu’une répétition du mot ‘’grave’’ (‘’grave pas’’, ‘’grave sourci’’, ‘’grave soubriz’’) témoignant du caractère majestueux et de l’obsession étudiée et se répétant sans cesse, auquel s’ajoute le ‘’grave soubriz’’ montrant la gravité de la cour hypocrite et excessive.

Cependant, une contraste se crée entre ‘’grave’’ et ‘’feste’’ : ils sont sérieux tout en étant festifs.

Ils ont en générale une attitude uniforme, plutôt correcte, en s’abaissant physiquement par ‘’seigneuriser’’ mais garde un coté serviteur (‘’d’un son servitor’’).

Sa description a un air comique, qui ridiculise les courtisans. Satire : Dès que Du Bellay commence son poème, il marque par des infinitifs une absence de spontanéité, alors que les courtisans arrive est savent déjà ce qu’ils vont avoir à dire et comment se comporter, qui amène à un caractère étudié, qui relèves leurs vrais comportement.

Cette utilisation d’infinitifs et la présence du ‘’et’’ en début de phrase nous renvoi ux courtisans tel des pantins, qui ne montre pas leur vraie nature et leurs sentiments.

Les amabilités (‘’seigneuriser chascun d’un baisement de main’’ …) sont répétitifs et sans valeurs, puisqu’ils ne sont pas franc, la franchise ne se distinguent pas parmi les vers et les courtisans.

C’est un univers de faux semblant qui se dénonce ; les courtisans sont trop superficiels.

Le mot ‘’chacun’’ revient deux fois : ‘’à chascun faire feste’’, ‘’seigneuriser chascun’’, qui démontre un chiasme. Les Rimes embrassées montrent la prudence excessive du courtisan ainsi qui le cadre étouffant.

Du Bellay veut alors démontrer l’image qu’il donne à la cour. Après l’hypocrisie, la vanité appuyée sur le mensonge : ‘’Et, comme si l’on eust part en la conqueste’’, ils. »

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