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commentaire composé madame de Bauséant

Publié le 31/10/2021

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« Dans ce discours, Honoré De Balzac, nous présente une stratégie pour conquérir le monde dictée par madame de Beauséant, une reine de la mode à Paris, souhaitant aider son jeune cousin provincial à se hisser une place dans la haute société parisienne. Dès la première ligne avec « Eh bien ! », nous comprenons que pour pénétrer dans ce monde, il faut travailler son personnage. A la ligne 8, nous r emarqu ons que ma dame de Beauséant est une femme qui fréquente ce milieu depuis un certain temps et qui aujourd’hui en connait tous les mécanismes . En effet la phrase courte et brève « Maintenant je sais tout » est significative. La stratégie est tout de suite ressentie dans le texte par le champ lexical de la ruse : « parvenir » (l.3), « cacher » (l.18 ), « soupçonner » (l.19), « méfier » (l.25), « croiront » (l.32) etc. Nous remarquons que cette manœuvre d’apprentissage comprend trois parties. Tout d’abord, cette femme nous enseigne de précieux conseils pour réussir . Le parallélisme de construction « Plus froidement vous calculerez, plus avant vous irez. » (l.9-10 ) permet d’introduire ces ordres qu’elle exprime par le biais de verbes au mode impératif qui jalonn ent le texte. Nous constatons à la ligne 10, une inversion de l’ordre de la phrase avec « Fra ppez sans pitié, vous ser ez craint », cela justifie le fait que pour survivre, il vaut mieux être dominant que dominé. De plus, à la ligne 11, nous apercevons une négation restrictive avec « N’acceptez les hommes et les femmes que comme des chevaux de pos te… », elle a une valeur de limite dans la considération des autres en les jugeant comme des objets. Mme De Beau séant décrit « le succès » comme étant la chose la plus importante pour s’ immiscer au centre de l’attention, d’ailleurs elle va le périphraser à la ligne 30, en le qualifiant de « clé d u pouvoir. » Son but est d’insister sur ce caractère indispensable. En outre, en utilisant une métonymie « vous aurez le pied partout » (l.33 ), cette fem me souhaite idéaliser la persuasion et améliorer la compréhension de l’auditeur qui tentera tout pour s’ intégrer à cet univers. Pour conclure ce premier sous -axe, cette bonne femme fait référence à la mythologie grecque , elle utilis e une comparaison dans sa dernière phrase en comparant ces arguments à un fil directeur lui permettant de se débrouiller dans ce nouveau milieu métaphorique qu’est le labyrinthe : « comme un fil d’Ariane pour entrer dans ce labyrinthe. » (l.35) Dans un second temps, notre reine de la mode, utilise des arguments ad -hominem pour réduire à moindre les Hommes de la haute société en les dénonçant par plusieurs préjugés. En effet , aux lign es 4-5, elle formule une description péjorative pour faire comprendre à son cousin que tout n’est que mensonge et artifice : « Vous sonderez combien est profonde la corruption féminine, vous tois erez la largeur de la misérable vanité des hommes. » D’ailleu rs la comparaison qui suit « comme des chevaux de poste que vous laisse rez crever… » lui indique qu’il faut les considérer comme des outils pour grandir et s’élever noblement. Le déterminant démonstratif « chaque » (l.13) indique qu’aucune distinction ne d oit être faite parmi -eux et garder cette même idée en tête. Pour terminer cette sous -partie, Mme de Beauséant généralise les aristocrates : « une réunion de dupes et de fripons », cela permet de donner une idée à ce provincial des éventuels plans à élaborer pour mener à bien son ascension. Enfin, cette jeune dame , désigne la femme comme étant un précieux accessoire pour accéder à ce monde. Effectivement, à la ligne 16, el le utilise l’énumération pour décrire la femme que son cou sin devra choisir « il vous la faut jeune, riche, élégante ». Cependant, Mme de Beauséant explique par la comparaison « si vous avez un sentiment vrai, cachez -le comme un trésor » (l. 17 -18) qu’il ne faut pas être soit même pour briller (référence au trésor ). Posséder une femme, revient selon elle, à provoquer le désir de « ses rivales, ses amies, ses meilleures amies » : cette gradation permet d e donner un rythme à la phrase en le persuadant par une certaine musicalité. Pour clore ce dernier argument, cette bonne femme utilise une comparaison révélant un point commun entre « des femmes qui aiment l’homme déjà choisi par une autre » et « de pauvres bourgeois qui, en prenant nos chapeaux , espèrent avoir nos manières » faisant le lien en tre son explication sur les femmes et la puérilité des bourgeois cherchant à se faire une place dans cet univers.. »

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