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Commentaire composé Lacaferte p40-41 C'est la guerre

Publié le 22/05/2020

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« Dans C'est la guerre, écrit en 1993, Louis Calaferte relate la Seconde Guerre Mondiale à travers le regard d'un enfant.

Ce jeune garçon décrit ce qu'il voit, répète ce qu'il entend, sans porter une opinion et sans percevoir l'état des choses.

Dans cet extrait, l'enfant narre ce que lui et ses camarades utilisent afin d'anéantir les Allemands ainsi que la situation dans laquelle ils sont.

Nous allons analyser un passage où de jeunes enfants s'amusent à tuer les Nazis. En premier lieu, nous verrons en quoi la guerre est considérée comme un jeu, puis, en dernier lieu, nous nous interrogerons sur la critique de la guerre. Le narrateur se contente de rapporter les faits en étant loin de la réalité face à la situation.

On peut prétendre que la guerre est comme un jeu puisque l'enfant expose la situation de manière enfantine. Les phrases ne sont pas complexes et plutôt courtes.

Elles ne contiennent aucuns mots de liaison, ce qui nous permet de remarquer une certaine brutalité qui fait référence au combat entre les soldats.

De plus, elle est renforcée par l'anaphore du pronom « on ».

L'enfant décrit la situation en énumérant les armes utilisées pendant la guerre, tout en comparant les armes utilisées par les combattants, «les pierres, c'est des grenades » (ligne 6), « le gros homme de la maison m'a fabriqué un fusil en bois »(ligne 4).

Il parle également des artilleries que les français n'ont pas, « il n'y a que l'aviation qu'on n'a pas »(ligne 15), « On a pas de tank non plus » (ligne 19- 20) en cherchant à pouvoir en construire grâce à l'aide du « gros homme ». Malgré sa motivation à améliorer les équipements français, le petit garçon répète une fois de plus ce qu'on lui dit en affirmant qu'un fusil suffit à tuer les Allemands, cette répétition dénonce la vision inférieure des français vis à vis d'eux, « même sans tanks et sans avions, on gagnera » (ligne 24- 25).

Au début de l'extrait, nous remarquons que ces enfants répètent les gestes des soldats « On a creusé un grand trou »(ligne 1), « Au fond du trou on a mis de la paille et une couverture »(ligne 5), ces phrases font référence aux tranchées dans lesquelles les soldats logeaient et combattaient pendant la guerre et là où les conditions de vies étaient plus que médiocres.

En conséquence, nous avons la capacité d'affirmer que la guerre est considérée comme jeu grâce à sa manière d'énoncer les faits, mais également grâce aux armes et aux répétitions exposées dans l'extrait. Nous pouvons également nous interroger sur une dénonciation de la guerre, une hypothèse confirmée.L'idée est prouvé par une violence renforcée par un style d'écriture bien précis.

Les phrases sont brèves et brutes. Les enfants sont forcés à tuer « Il nous a dit qu'on devait être des bons soldats et qu'on devait tuer beaucoup de Boches » (ligne 10-11).

On peut donc percevoir une part de propagande, les enfants sont influencés par un ensemble d'actions réalisées par les combattants et la société française.

Par conséquent, les enfants sont forcés d'agir et de penser comme eux.

« Notre aviation est intervenue efficacement au-dessus des lignes allemandes » (ligne 16), le jeune garçon répète plusieurs fois ce qu'il entend à la radio.

Ces répétitions sont très facilement remarquables puisque le niveau de langage utilisé dans celles-ci diverge du sien. Nous remarquons aussi que les propositions sont juxtaposées, elles s’enchaînent les unes après les autres sans se terminer, comme tous les événements de cette guerre qui subsiste.. »

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