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COMMENTAIRE COMPOSE Chap. 40 de Gargantua : Pourquoy les Moynes sont refuyz du monde et pourquoy les ungs ont le nez plus grand que les aultres.

Publié le 16/05/2020

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« COMMENTAIRE COMPOSE Chap.

40 de Gargantua : Pourquoy les Moynes sont refuyz du monde et pourquoy les ungs ont le nez plus grand que les aultres.

Rabelais (1483-1553) est à la fois un moine, un médecin et un auteur de la Renaissance .

Humaniste a ttaché à l’évangélisme, il se plaît à critiquer la société de son temps dont il aimerait bouleverser l’ordre.

Dans son roman Gargantua (1534), inspiré de chroniques médiévales, il met en scène un géant du même nom dont les aventures comiques et burlesques ne sont qu’un prétexte pour dissimuler une critique virulente du clergé et de l’éducation scolastique notamment .

Dans l’extrait commenté, un débat concernant la place et l’utilité des moines dans la société est lancé au cours d’un festin entre Gargantua, son père Grandgousier, Eudémon, un jeune page et Frère Jean des Entommeures, un moine au caractère joyeux.

Quelle vision des moines Rabelais donne -t -il à travers cet extrait ? Nous verrons dans un premier temps que Rabelais , par le biais du personnage de Gargantua, tient un discours satirique contre les moines tout en tentant d’expliquer la raison de leur exclusion de la société , puis qu’il distingue cependant le cas de Frère Jean des Entommeures, perçu comme un moine exemplaire.

Pour commencer , Rabelais, dans cet extrait, met en avant l’antipathie que ressent le peuple, l es non -ecclésiastiques , pour les moines, dont la présence est considérée comme gênant e et indésirable .

Dans le discours d’Eudémon, une métaphore compare les moines à des frelon s chassés par d es abeilles , apparentées à la société en général : « Et comment doncques est ce qu’on rechassa les moynes de toutes bonnes compaignies, les appelans Trouble feste, comme abeilles chassent les freslons d’entour leurs rousches ? » (l.3 -4).

Cet te métaphore exprime le fait que ces religieux sont méprisés et même chassés par l’ensemble de la population et essaye d’y trouver une explication biologique en faisant un parallèle avec le mond e des insectes.

Une citation du poète latin Virgile rehausse c e propos : « Ignavum fucos pecus (dist Maro) a presepibus arcent.

» (l.6 -7) soit en français : « Elles chassent loin de leur ruche les frelons, troupe inutile ».

Ainsi, en employant cette citation pour décrire l’antipathie des bons vivants pour les moines, Eudémon soulève également le problème de leur utilité (cf.

« ignavum »).

De même, Gargantua, prenant à son tour la parole, associe l’habit des moines à un habit attirant sur soi la malveillance des autres : « le froc et la cogule tire à soy les opprobres, injures et maledictions du monde, tout ainsi comme le vent dict Cecias attire les nues » (l.8 -11).

Deux figures de style opèrent ici : tout d’abord , une gradation croissante au rythme ternaire,. »

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