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Commentaire composé 'Chanson' Victor Hugo

Publié le 19/01/2021

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« Commentaire composé ‘Chanson’ Victor Hugo était le chef de file du mouvement romantique français du 19ème siècle.

Il abandonne très tôt ses études pour écrire et revendique la liberté des thèmes et des formes.

Après la révolution de 1848, il devient député de Paris et s’engage contre la peine de mort et les injustices sociales.

En 1853, Victor Hugo publie Châtiments un recueil de poèmes de sept livres dans lesquels il fait de Napoléon III le modèle du tyran.

Le poème intitulé ‘Chanson’ se montre particulièrement virulent puisqu'il oppose Napoléon Ier à Napoléon III dans un pamphlet qui s'appuie sur des références historiques mais révèle aussi le parti pris de l'auteur.

Cette œuvre dont le premier texte s'intitule "Nox" (nuit) et le dernier "Lux" (Lumière) révèle un engagement qui jamais ne faiblira.

La tonalité est d'ailleurs donnée par la préface ou Hugo écrit : "Si l'on met un bâillon à la bouche qui parle, la parole se change en lumière, et l'on ne bâillonne pas la lumière".Nous nous demanderons comment tout en mettant en avant une opposition entre les deux Napoléon, le poète utilise un langage poétique à des fins politiques.

Dans un premiers temps nous axerons sur le jeu d'opposition systématique entre les deux Napoléons puis nous nous intéresserons à la transformation de la réalité historique à des fins politiques. Pour dévaloriser celui qu'il avait baptisé “Napoléon, le Petit", Hugo s 'emploie à opposer systématiquement les deux personnages.

Dans le cas de Napoléon Ier, il est par exemple possible de relever un vocabulaire mélioratif et hyperbolique tel que “le dieu” au vers 3 et “archange” au vers 37.

Ce champ lexical de la divinité et de la conquête militaire contribue à le faire apparaître comme un être surhumain, référence à Zeus ou Jupiter, au vers 26 “Tenant en main” ou bien un héros épique à la manière de César.

Cet aspect est d’ailleurs renforcé par le rythme utilisé pour les six premiers vers de chaque strophe ; nombreux enjambements (Vers 2-4 et Vers 5-6) illustrant ainsi son dynamisme et sa majesté.

Ajouté à cela l’utilisation du pronom personnel ‘Il’, l’absence de précision pour montrer que tout le monde reconnaît ce héros de renom à ses actes ainsi que l’absence de numéro pour le qualifier donne l’impression que pour Victor Hugo, il n’existe qu’un seul Napoléon.

Or, dans le cas de l’autre souverain, Napoléon III, son évocation est fortement séparée du précédent par un tiret (deux derniers vers de chaque strophe) en prime de cela un rythme haché par de nombreux signes de ponctuation “Toi, son singe, marche derrière” au vers 7 en plus du vers 8 “Petit, petit”, méprisante litanie illustrant sa petitesse et donnant une impression de piétinement.

Indépendamment de cela le vocabulaire péjoratif et hyperbolique employé met en place dans l’esprit du lecteur un portrait méprisant de par les provocations ‘Singe’ au vers 7 ‘Voici de l’or, viens, pille et vole’ vers 15 ‘Voici pour toi, voici des filles’ vers 23 ‘Voici du sang, accours, viens boire’ vers 31.

Il est donc décrit comme un imitateur, un. »

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