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COMMENTAIRE COMPOSÉ : BEL-AMI PARTIE 1 CHAPITRE 2

Publié le 15/05/2020

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« COMMENTAIRE COMPOSÉ : BEL-AMI PARTIE 1 CHAPITRE 2 INTRODUCTIONS'inspirant du réalisme et du naturalisme, Guy de Maupassant a su marquer la littérature française par ses écritssimples sans réelles morales tout en ayant une portée sociale de l'époque du XIXème siècle.

C'est le cas de sonroman Bel-Ami, publié en 1885, qui retrace l'ascension sociale d'un homme banal, séducteur et obsédé de laquintessence de sa condition de vie.

Le passage étudié se situe au 2ème chapitre du roman ce qui préfigure à unesuite de l'incipit, il fait référence à la montée des marches du personnage principal, George Duroy, pour aller chez unancien ami à lui, qui veut le faire réussir dans le monde du journalisme et ainsi s'élever dans les rangs sociaux.

Cepassage est un passage important du roman.

En effet, le parallélisme de la montée des escaliers, qui est une chosebanale, au diner avec des personnes de hauts rangs où il veut assister nous laisse présager la suite de ce roman.Nous pouvons donc à ce moment là se poser la question si les apparences et la confiance en soi sont une arme pourles personnes de bas rangs à sortir de ce préjugé. **I/ Un personnage confus.A) Bel-Ami, un personnage à la condition de vie modeste.Duroy dans cet extrait est présenté comme un personnage pauvre, en complément de la présentation généralefaites dans le 1er chapitre (incipit) du roman.

Le champ lexical de la négligence peut être relevé dans ce passage,sa toilette lui semble « défectueuse », son pantalon est « trop large » et a une apparence « fripée ».Le contraste matériel est d'autant plus flagrant, chez lui, Duroy n'a qu'un « petit miroir à barbe » qui ne lui permetpas de se voir complètement, alors que dans les escaliers de l'immeuble de Forestier il y a des « hautes glaces » àchaque étage.

Sa prise de conscience vie à vie de l'écart financier se fait sentir lorsqu'il se tient en face du Valet,la comparaison entre ses « bottines non vernies » et celles du Valet qui a des « souliers vernies » peut implicitementnous faire penser que même le Valet vaut mieux que le personnage principal, Duroy.B) Un personnage irrégulier.Dans ce passage, un sentiment évocateur anime le héros, la confiance.

En effet, ce dernier au tout début dupassage n'a pas confiance en lui comme le démontre le champ lexical de l'intimidation, le héros est « gêné, intimidéet mal à l'aise ».

L'énumération des sentiments du personnage le rend encore plus vivant, plus réaliste, de la classeouvrière et non de la bourgeoisie qui se présente supérieur aux autres.

Néanmoins, on montant les marches qui leséparent de l'appartement de Forestier, celui-ci prend en conséquence plus de confiance en lui, reflété par des «hautes glace en pied » situé à chaque étage.

L'accumulation : « il se sourit, se tendit la main, fit des gestes,exprima des sentiments : l'étonnement, le plaisir, l'approbation » marque une poussée de confiance en lui.

Toutefois,ces montées en confiance se déclineront lorsqu'il fût presque vu « minaudant » dans les escaliers de peur d'être vupar un invité et lorsqu'il se troubla en présence du valet des Forestier au vu de leur écart de tenue. II/ L'Évocation d'un monde fondé sur les apparences. A) Le* reflet narcissique du héros*.***Dans les escaliers, Duroy a la possibilité de s'apercevoir à trois reprises, au 1er étage, au 2ème, et au 3ème, oùse situe à chacun d'entre eux une « haute glace ».

Ainsi nous pouvons constater qu'au fil de sa montée, nousdécouvrons une nouvelle facette de la personnalité de Georges Duroy, son narcissisme.

Le champ lexical del'apparence marquant ce narcissisme devient de plus en plus important; au 1er étage il se « contemple », il setrouve « fort chic » ; au 2ème étage il ralentit sa marche pour se « regarder » et sa tournure lui semble « élégante» ; au 3ème étage Bel-Ami se trouve au paroxysme de son narcissisme, « il frise sa moustache », « rajuste sachevelure » et parle tout seul « à mi-voix » comme dans les films où le héros à finis une quête importante. ** *B*) La métamorphose éphémère du héros.*Du début à la fin de ce passage, nous pouvons remarquer une sorte de métamorphose du héros, tant physiquement,nouveaux habits, que mentalement, prise de confiance proportionnelle à sa montée dans les escaliers.

GeorgesDuroy à complètement changé de style comme Maupassant nous le dit expressément lorsqu'il nomme le nom dumagasin dans lequel il a acheté ses nouveaux vêtements, le Louvre, magasin de nouveautés.

La litote de l'habit quen'allais « pas mal » permet de renforcer le détour qui atténuait son habit.

Cette métamorphose générale du héros serelie en partie aux irrégularités de celui ci.

Le nombre important d'alinéas et de virgules casse le rythme dans cepassage et nous laisse anticiper le venir d'une chute, non pas dans les escaliers mais à l'intérieur du héros, telle uneperte « d'aplomb » ou encore paralysé de « craintes ».Conclusion *:*La confusion, la confiance et l'argent sont les trois notions à retenir dans ce passage.

En effet, ce sont les troisfacteurs de la réussite ou non du personnage qui détermineront la suite de sa vie.

Nous avons pu apprendre quechacun des points étaient important et que si une des « chaînes du maillon » se brisait, l'échec était à pressentir.Les apparences sont parfois trompeuses, et la confiance en soi peut vite devenir une arme à double tranchants.. »

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