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commentaire au cabaret vert

Publié le 17/04/2022

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Rimbaud, dans son poème, fait une éloge des plaisirs simples. Un sentiment de bonheur et de liberté mis en valeur par l’adolescent. L’expression du bonheur et du bien-être apparaît dès le second quatrain, mis en valeur par l'adjectif qualificatif « bienheureux » en tout début de vers. Cette sensation de bien-être est aussi soulignée par l'attitude décontractée du poète : « j'allongeai les jambes sous la table », « je contemplai », et par les nombreux enjambements qui traduisent une certaine sérénité de sa part. On observe une assonance en « i » qui traduit la gaîté du poète et semble faire entendre les rires du jeune homme : « Depuis huit jours, j'avais déchiré mes bottines », « qui fût à moitié froid », « naïfs », « tapisserie », « la fille », « vifs », « rieuse », « tartines », « Du jambon tiède, dans un plat colorié », « m'emplit la chope immense », « arriéré ». Il s'agit d'un bonheur simple et prosaïque, lié à la fois à l'atmosphère chaleureuse du cabaret, au charme de la serveuse joyeuse et au plaisir de la nourriture et de la boisson. Les multiples descriptions accentuent le ravissement simpliste du poète. Ainsi, tout est décrit en termes mélioratifs et parfois hyperboliques : « adorable », « la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs », « rieuse », « un plat colorié », « parfumé », « m'emplit la chope immense, avec sa mousse », « Que dorait un rayon de soleil ». De plus, le poète insiste sur les détails les plus communs dont ceux alimentaires à travers des répétitions : « des tartines/Du beurre et du jambon qui fût à moitié à froid », « des tartines de beurre/du jambon tiède », « du jambon rose et blanc ». Par ailleurs, la couleur « verte » mentionnée au vers 6 et rappelle le titre « Au Cabaret-Vert » connotant la nature qui est idéalisée par Rimbaud. La nature révèle chez lui maternité et bienveillance. Elle est représentée ici sous les traits de la servante « rieuse », « aux tétons énormes » et « aux yeux vifs ». De plus, la nature est aussi synonyme de liberté pour le jeune poète. Et c'est bien cette liberté qu'il savoure dans l'ambiance chaleureuse du cabaret, après « huit jours » d'errance loin de Charleville. Le poème Au Cabaret-Vert est l’évocation vivante et joyeuse d’un instant de bonheur éprouvé dans un lieu simple, voire populaire. Les éléments les plus classiques semblent réjouir le poète et par là même nourrissent son inspiration. Nous avons aussi remarqué que Rimbaud, dans ce sonnet, faisait preuve de beaucoup d’audace et de provocation à travers la disposition originales des rimes, les enjambements et le choix du lexique. Chez Rimbaud, la fonction principale du poète est de sublimer, de transfigurer le réel en créant un nouveau langage, une nouvelle vision, une autre réalité ; il est à la fois savant et alchimiste, il invente puis transforme.

« Commentaire rédigé : « Au Cabaret-Vert » Arthur Rimbaud est un poète Français du XIXème siècle, il présente une figure majeure de la littérature de l’époque de part l’originalité et la densité des thèmes et styles poétiques qu’il évoqua.

Il raconte notamment dans plusieurs de ses poèmes ses fugues lorsqu’il était adolescent, et c’est à l’âge de quinze ans qu’il commença rédiger ses premiers textes. Dans « Au Cabaret-Vert », Rimbaud raconte l’une de ses fugues dans un cabaret de Charleroi après une longue marche.

Dès qu’il arrive, le poète narrateur, se sent envahir d’un sentiment de profond bien être et de bonheur retranscrit tout le long de cette œuvre ayant pour principal thème une forme de liberté. Nous allons donc montrer comment, dans son poème, Arthur Rimbaud évoque une forme de voyage tout en faisant tout en vantant la simplicité du bonheur. Dans son poème de route, Arthur Rimbaud raconte une fugue de lui étant plus jeune. On a dans ce poème des indications spatio-temporelles qui en précisent le cadre. Tout d’abord, on comprend que Rimbaud raconte, ici, comme dans plusieurs d’autres de ces poèmes, une de ses fugues où il cherche à fuir un milieu étouffant et conformiste. En outre, le titre du poème : « au cabaret vert » nous indique le lieu de sa fugue et donc du poème, ce qui illustre bien ses errances adolescentes. Ensuite, on a au début du poème ; « Cinq heure du soir » inscrit en italique, qui mentionne une heure précise, et surtout assez tardive qui montre l’absence du jeune poète. Subséquemment, le premier vers débute par l’expression : « depuis 8 jours », laquelle donne une précision de toutes ses escapades. Aussi, « J’entrais à Charleroi » situe le cabaret encore plus justement ; en Belgique, et détaille sa fuite. Enfin, « Un rayon de soleil arriéré » fait allusion à l’éclairement d’un soleil d’automne et développe encore la période en question tout comme « Octobre 70 » à. »

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