comment soigner la maladie de parkinson par stimulation par électrode?
Publié le 20/06/2025
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Sujet : Comment la maladie de Parkinson peut-elle être soignée
avec la stimulation par électrode ?
Introduction
Une étude publiée en 2018 dans la revue scientifique Neurology
montre qu'un patient sur deux prenant un traitement
médicamenteux pour soigner Parkinson développe des troubles du
contrôle des impulsions dans les 5 ans.
Par exemple, Stéphane
Grange, atteint de la maladie, témoigne auprès de Radio France qu’il
est devenu accro aux jeux d'argent et s’est même endetté de plus
de 90 000 € en Cependant, lorsque les traitements médicamenteux
ne suffisent plus à contrôler les symptômes ou provoquent des effets
secondaires trop importants, une autre solution devient
indispensable : la stimulation par électrode.
Dans cet exposé, nous
allons voir comment une intervention utilisant la stimulation
électrique peut modifier le fonctionnement du cerveau pour réduire
les symptômes de cette maladie neurologique.
Pour répondre à cette problématique, nous verrons d'abord les
mécanismes de la maladie de Parkinson, puis nous expliquerons le
principe de la stimulation cérébrale profonde avant d’examiner ses
avantages et ses limites.
I.
Comprendre la maladie de Parkinson
a.
Les causes et mécanismes
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative
caractérisée par la disparition progressive des neurones
dopaminergiques, situés dans une région du cerveau impliquée
dans le contrôle des mouvements.
Ces neurones produisent la
dopamine, un neurotransmetteur essentiel à la communication
entre les neurones et à la régulation des mouvements volontaires.
Chez les agriculteur elle est reconnu comme maladie professionnel.
La diminution de dopamine perturbe le bon fonctionnement des
réseaux neuronaux moteurs, notamment ceux reliant les noyaux
de la base et le cortex moteur, responsable des mouvements
volontaires.
Certaines voies deviennent alors trop actives entraînant
un déséquilibre dans la transmission des messages nerveux.
Cela
provoque les symptômes moteurs typiques de la maladie :
tremblements, rigidité et lenteur des mouvements.
Des gestes
simples du quotidien, comme manger ou écrire, deviennent alors de
plus en plus difficiles.
Les neurones communiquent grâce à des signaux électriques
(potentiels d'action) et à des neurotransmetteurs comme la
dopamine, libérés au niveau des synapses.
Lorsqu’il y a un déficit
en dopamine, cette communication est altérée, perturbant
l’ensemble du réseau.
Les techniques d’imagerie cérébrale comme l’IRM
fonctionnelle (IRMf) permettent de visualiser ces perturbations.
L’IRMf détecte les variations de débit sanguin liées à l’activité
neuronale et peut ainsi montrer une activité réduite dans des
zones comme le striatum ou le cortex moteur, mettant en
évidence les effets de la maladie sur le cerveau.
b.
Les symptômes principaux
Les effets de la maladie varient d'une personne à l'autre.
Certains
patients ne peuvent pas marcher rapidement, d'autres sont pris de
tremblements, et d'autres encore ont des raideurs au niveau des
membres ainsi que du visage.
Ces symptômes moteurs peuvent
fluctuer, s'améliorer et s’aggraver au cours de la journée ou d'un
jour à l'autre.
D’autres parties du cerveau sont également touchées, ce qui
explique la présence de symptômes non moteurs, tels que la fatigue,
les douleurs ou les troubles intestinaux.
L’évolution de la maladie est relativement lente, ce qui fait qu’elle
peut rester invisible pendant des années.
Cependant, lorsque les
symptômes surviennent, cela signifie que 60 à 80 % des neurones
dopaminergiques ont déjà disparu.
c.
Limites des traitements classiques
Des médicaments puissants sont utilisés pour améliorer les troubles
moteurs de la maladie de Parkinson.
Il est judicieux d’utiliser la
lévodopa dans le traitement de la maladie de Parkinson, car elle
permet de compenser directement la baisse de dopamine dans le
cerveau
Cela permet de rétablir temporairement un certain équilibre dans les
circuits moteurs et d’améliorer rapidement les symptômes.
C’est
pour cela que ses effets sont souvent immédiats et très visibles,
notamment dans les premiers stades de la maladie.
Pourtant, les effets secondaires du traitement médicamenteux sont
nombreux :
Troubles du comportement avec apparition de phénomènes
d’addictions (jeu d’argent, achats compulsifs, hypersexualité,
troubles de la libido…) ;
En effet la dopamine est un neurotransmetteur clé du système
de récompense, car elle provoque une sensation de plaisir
lorsqu’on réalise une action agréable.
Une libération trop
importante de dopamine peut donc provoquer une addiction chez
le patient.
Lors d’une addiction, une substance ou un
comportement déclenche une libération excessive de
dopamine, renforçant artificiellement le plaisir et poussant à
répéter ce comportement de façon compulsive, même s’il devient
nocif
Nausées, vomissements ;
Hypotension orthostatique : baisse de tension (sensation
d’étourdissement) liée au changement de position (par
exemple, en se levant d’une chaise) ;
Les troubles du comportement alimentaire
Somnolence avec risque d’attaque de sommeil (à distinguer de
la somnolence liée à la maladie) ;
Prise de poids et œdèmes des membres inférieurs ;
Hallucinations (à distinguer des hallucinations liées à la
maladie) ;
Dyskinésies (mouvements anormaux) en période de
surdosage.
Mais l’effet secondaire le plus dangereux reste les troubles du
contrôle des impulsions.
Ceux-ci peuvent notamment entraîner
des comportements problématiques, pouvant aller jusqu’à des
actes pénalement répréhensibles.
C’est en raison de ces nombreux effets négatifs, et de la perte
progressive d'efficacité des médicaments, que la stimulation par
électrode est utilisée comme solution thérapeutique finale,
lorsque le traitement médicamenteux atteint ses limites
II.
Le principe de la stimulation cérébrale profonde
a.
Technologie utilisée
Depuis 1993, la stimulation cérébrale profonde est utilisée comme
solution thérapeutique incontournable, lorsque les traitements
médicamenteux deviennent inefficaces ou mal tolérés.
Elle consiste
à implanter une électrode dans chaque hémisphère du cerveau afin
de stimuler simultanément les deux noyaux sous-thalamiques.
On stimule les deux noyaux sous-thalamiques (un dans chaque
hémisphère) car la maladie de Parkinson affecte les deux côtés
du cerveau et donc les deux côtés du corps.
Chaque....
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