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Comment J.-M. G. Le Clézio définit-il le travail d'écrivain ?

Publié le 22/05/2020

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« Comment J.-M.

G.

Le Clézio définit-il le travail d'écrivain ? Il est très difficile de parler de ce qu'on écrit, parce qu'on écrit d'abord pour une raison qu'on ne comprend pas.

Si on la comprenait, peut-être arrêterait-on d'écrire...

Écrire est un besoin...C'est à l'intérieur de vous-même, ça a besoin de sortir, et de sortir sous cette forme.

Si vous modifiez la structure de ce que vous faites, il me semble qu'alors vous n'aurez plus envie decontinuer.

Écrire n'est pas facile.

Écrire est un art, qui demande beaucoup d'entraînement ; je veux dire, qui exige davantage que de connaître le dictionnairede la langue française et la syntaxe de cette langue.

Il faut avoir lu des auteurs, les avoir digérés, avoir éprouvé le besoin de faire mieux qu'eux.[...] Un écrivain est sans doute quelqu'un d'imparfait, qui n'est pas terminé, et qui écrit, justement, en vue de cette terminaison ; qui recherche inlassablement cette perfection.J.-M.

G.

Le Clézio, « Écrire : un art exigeant », article paru dans Le Magazine littéraire, février 1998. a) Écrire est une entreprise difficile.b) On écrit pour imiter ses prédécesseurs.c) Il ne suffit pas de bien maîtriser une langue pour écrire.d) L'écrivain est quelqu'un qui cherche avant tout à combler un sentiment de manque.e) Écrire est une aptitude qui ne s'apprend pas. > réponses a) c) d)Ce passage, qui émane d'un écrivain contemporain reconnu, est important à plusieurs titres.

Le Clézio y développe l'idée que l'écriture est tout sauf une entreprise aisée, qui serait assurée par une maîtrise de la langue.

De même, il se refuse à y voir une capacité, uneaptitude qui n'aurait pas besoin d'être travaillée, un don de la nature, en quelque sorte.

Enfin, il affirme que l'écriture est un besoin pour lui, quelque chose qui relève de l'acte inconscient, donc impossible à analyser.. »

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