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Comment fit un bel auto-da-fé de Voltaire

Publié le 24/06/2021

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« Comment fit un bel auto-da-fé de Voltaire Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, est un des auteurs majeurs du XVIIIème siècle, dit « siècle des Lumières », a écrit cette œuvre sous le règne de Louis XVe et paraît en 1759, Candide ou l’optimisme, est un conte philosophique qui se compose de 30 chapitres et se déroule en même temps que l’action .

C’est-à-dire en 1759, sous le règne de Louis XV, Le passage auquel nous avons affaire est centré sur la cérémonie de l'Autodafé, un spectacle grotesque, qui met en scène Candide et Pangloss condamnés après le tremblement de terre très dévastateur (suivi d’un tsunami) de Lisbonne le 1er novembre 1755 mettant en stricte danger les vies de 60 000 personnes. Nous pouvons donc nous demander Comment Voltaire met-il en place une dénonciation de l’Intolérance religieuse et de l'Inquisition à travers cet extrait de conte philosophique ? Nous verrons dans un premier temps le spectacle grotesque de de cet extrait et dans un second temps une critique virulente de l’Inquisition qui passe par un registre satirique . MOUVEMENT 1  Pour limiter les dégâts du tremblement de Terre de Lisbonne, l'Inquisition ecclésiastique demande grâce et clémence à Dieu en sacrifiant les hommes (Pangloss, un Biscayen ainsi que deux portugais) en guise d’offrande.  Cette Inquisition favorable à l’autodafé est composée des sages du pays ainsi que de l’élite intellectuelle « les sages du pays n’avaient pas trouvé…Il était décidé par l’université de Coimbre » (L1 à 3)  Les périphrases “sages du pays” ainsi que “l’université de Coimbre” véhiculent l’arme favorite de Voltaire, l’ironie  L’Inquisition appréhendait en réalité un nouveau tremblement de terre.

Ce qui relève de la superstition  L’oxymore “un bel autodafé” est une figure d’opposition exprimant l’ironie de l'exécution  Les rapports de cause à effet dans cet extrait sont basés sur l’absurde et le grotesque.  Il existe un décalage énorme entre les causes et conséquences, si des Portugais refusent de manger le lard du poulet, ils seront brûlés vifs « On avait en conséquence saisi...

en avaient arraché le lard.

(L6) »  Pangloss, le Biscayen, les Portugais ainsi que Candide sont en réalité les boucs émissaires de l’Inquisition.

« Le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler L3.

»  Voltaire compare l'autodafé à un spectacle, une cérémonie banale (euphémisme visant à atténuer la gravité de ce châtiment grotesque et n’ayant pas lieu d'être).  Dans la ligne 4 « le spectacle de quelques personnes brûlées…empêcher la terre de trembler.

» Voltaire compare l'autodafé à un spectacle, une cérémonie banale (euphémisme visant à atténuer la gravité de ce châtiment grotesque et n’ayant pas lieu d'être). MOUVEMENT 2  Dans sa quête pour condamner l'Infâme, Voltaire s’en prend à l'Inquisition et la critique violemment en dénonçant son absurdité  En effet, à travers l’ironie, l’auteur la ridiculise en s’appuyant notamment sur des arguments irrationnels : “ les sages du pays n’avaient pas trouvé moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un bel autodafé”  Il renforce notamment ce côté grotesque de l’Inquisition en s’attaquant entre autres à leurs décisions arbitraires, dénuées de logiques avec l’utilisation d’adverbes de conséquence sans cause propre “ On avait en conséquence saisi...

et deux portugais qui en mangeant un poulet en avaient arraché le lard.” ( L6)  Le Biscayen, les Portugais, Pangloss ainsi que Candide sont emprisonnés et condamnés sans procès au préalable sur des prétextes futiles, en totale contradiction avec l'autodafé, lui-même en contradiction avec le tremblement de terre  Cette critique atteint cependant son paroxysme dans les dernières lignes du texte “Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable”, véritable ironie du sort qui ne fait que consolider la thèse du philosophe : La tolérance religieuse.  Voltaire atténue cependant cette critique en employant un pronom indéfini (“On”) mais aussi avec l’emploi du registre satirique ou encore le regard éloigné de Candide CONCLUSION. »

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