Comment expliquer les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl sur les êtres vivants?
Publié le 24/05/2025
Extrait du document
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En avril 1986, une catastrophe invisible s’est abattue sur l’Europe.
Aucun
bruit, aucune explosion entendue à des kilomètres, mais un danger mortel
s’est répandu dans l’air : la radioactivité.
La centrale nucléaire de
Tchernobyl, en Ukraine, a libéré des substances radioactives dans
l’atmosphère, touchant des millions de personnes, des milliers d’espèces
animales et végétales.
Presque 40 ans plus tard, les conséquences sont
toujours visibles dans certains écosystèmes.
Comment la catastrophe de Tchernobyl a-t-elle affecté durablement les
êtres vivants ?
Pour y répondre, nous verrons d’abord comment la radioactivité agit sur
les cellules vivantes, puis les effets observés à court et long terme chez
les humaines, avant d’aborder les impacts sur la faune et la flore et les
perspectives scientifiques ouvertes par cette catastrophe.
I/ Le fonctionnement de la radioactivité et ses effets cellulaires
-A Tchernobyl, ce n’est pas une simple explosion mécanique.
Le cœur du
réacteur a libéré des radioéléments, notamment de l’iode-131, du césium137 et du strontium-90, qui émettent des rayonnements dits ionisants.
-Ces rayonnements pénètrent les cellules et peuvent casser l’ADN,
provoquer des mutations, ou tuer les cellules.
-Si les cellules touchées sont des cellules de reproduction ou des cellules
souches, les effets peuvent être graves et durables, touchant le
développement, la fertilité, ou provoquant des cancers.
-Les radioéléments ont des demi-vies longues (le césium-137 reste actif
pendant environ 300 ans), ce qui rend la contamination persistante dans
les sols, l’eau, et donc dans les chaînes alimentaires.
II/ Les conséquences humaines de Tchernobyl
-A court terme, surtout chez les liquidateurs (travailleurs chargés de
limiter les dégâts), on a observé des cas de syndrome d’irradiation aigue :
vomissements, brûlures, hémorragies, décès dans les jours ou semaines
qui suivent.
-L’OMS estime environ 4000 morts directement liées à la catastrophe,
mais ce chiffre est controversé, car il est difficile de prouver
scientifiquement un lien direct entre une exposition et un cancer des
années plus tard.
A long terme :
-Forte augmentation des cancers de la thyroïde, surtout chez les enfants
exposés à l’iode radioactif.
- Risques accrus de leucémies.
-Malformations congénitales dans les zones très exposées, même si les
études sont parfois contradictoires.
-Troubles psychologiques et sociaux : peur, dépression, isolement, exil
forcé.
III/ Les effets sur la faune et la flore
-La zone d’exclusion de 30 km autour de Tchernobyl a été évacuée et
reste largement inhabitée.
C’est devenu un laboratoire naturel pour les
biologistes.
Dans les premiers temps, on a observé :
-La mort de nombreux animaux proches du site.
-Des anomalies génétiques : oiseaux sans plumes, poissons malformés,
arbres à croissance perturbée.
Mais avec le temps, certains phénomènes surprenants ont été observés :
-Des espèces rares ont recolonisé la zone (des loups, des lynx…)
-La faune semble prospérer, notamment grâce à l’absence d’activité
humaine, malgré une contamination toujours présente.
-Certaines espèces montrent une résistance accrue aux radiations, ce qui
interroge sur l’évolution et l’adaptation.
-Pour la flore, certaines....
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