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Comment Apollinaire évoque-t-il l'amour ?

Publié le 06/06/2022

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« 1ère strophe : le lieu évocateur de l'amour. 2ème strophe : l'amour permanent. 3ème strophe : la fuite de l'amour. 4ème strophe : la fuite du temps. Comment Apollinaire évoque-t-il l'amour ? I/ Un lieu évocateur de l'amour passé (1ère strophe) – Evocation du pont de Paris (ouvrage moderne pour l'auteur) : le Pont Mirabeau – Le pont évoque la modernité et est un symbole d'union – Regard porté sous le pont, regard descendant. – Métaphore du temps qui passe : « coule la seine ».

L'eau utilisée comme métaphore du temps qui passe est un topos de la littérature. – La ponctuation non présente (signe de modernité) peut entraîner différents sens : Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne. – Evocation d'un amour passé avec le déterminant possessif « nos ». – Utilisation du registre lyrique : « je », nos », sentiments – Nostalgie avec le verbe se souvenir et l'utilisation de l'imparfait. – Le distique « Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure » est un refrain évoquant le temps destructeur.

Le poète exprime de la mélancolie. II/ L'amour permanent (2ème strophe) – – – – – – Dans cette strophe, Apollinaire se rappelle sa liaison avec Marie Laurencin.

On peut supposer qu'il l'aime encore car le refrain finit par « je demeure ».

Le poète serait figé dans le temps L'amour semble toujours durer avec l'utilisation du présent de l'indicatif : « restons » ou encore avec l'utilisation de « éternels regards » Le poète crée un lien physique avec la femme : « Les mains dans les mains restons face à face ».

Les mots fonctionnent par couple : mains/mains ; face/face. La métaphore « le pont de nos bras » crée un effet de miroir avec le Pont Mirabeau.

Le paysage et les sentiments semblent se répondre. Les sentiments semblent s'épuiser en réponse à l'eau : « l'onde si lasse » Reprise du refrain insistant sur la mélancolie. III/ La fuite de l'amour (3ème strophe) – – – – – – Dès le premier vers le poète compare la fuite du temps avec la fuite de l'amour : « L'amour s'en va comme cette eau courante ».

On se rappelle que l'eau qui coule représente la fuite du temps. Utilisation du présent de l'indicatif dans cette trophe est un présent de vérité générale.

Ce qui est valable pour le poète est valable pour le lecteur, cela permet l'identification. Pour insister sur la fuite de l'amour, Apollinaire utilise une anaphore au deux premiers vers de la strophe. Utilisation d'une paronomase (rapprochement de mots aux sonorités semblables) « vie est lente »/est violente » Il met en évidence sa nostalgie et son spleen avec « Et comme l'Espérance est violente ». Reprise du refrain insistant sur la mélancolie.. »

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