Comédie et tragédie selon Molière

« Dissertation Introduction : La comédie et la tragédie connurent un grand succès au XVIIe siècle.

Les pièces tragiques et comiques sont composées de cinq actes, en vers, et respectent la structure qui fait se succéder exposition, nœud et dénouement.

Pourtant, les deux genres théâtraux ne se confondent pas et ont des caractéristiques très spécifiques qui les distinguent très fortement, tout d'abord dans leurs formes, puis dans les personnages qu'elles mettent en scène.

La critique de l'école des femmes,écrite par molière en 1663, défend le fait que la comédie soit beaucoup plus compliquée à écrire et interpréter. En effet, Doronte affirme que, dans la tragédie, « l'on ne cherche pas de ressemblance » alors que dans la comédie, « il faut peindre d'après la nature ».

Nous développeront donc, dans un premier temps, les arguments de Doronte en faveur de cette affirmation ; enfin, nous nous demanderons si cette opposition entre tragédie et comédie est aussi nette dans son rapport à la réalité. Thèse : S'opposant à la tragédie, la comédie cherche à divertir, à faire rire par la légèreté de l'intrigue ou la peinture des personnages qui y ait faite.

Néanmoins, Doronte pense que la tragédie ne cherche pas de ressemblance alors que la comédie peins d'après la nature.

En effet, la comédie met en scène une humanité commune.

Les personnages de comédie appartiennent au peuple, à la bourgeoisie, parfois à la petite noblesse et cherche ainsi a corriger certain aspect de la société par le rire.

L'intrigue s'inspire de la vie quotidienne.

Par exemple, « le misanthrope » de molière, écrit en 1666, critique les mœurs de la haute société et l'hypocrisie du genre humain à l'aide d'Alceste, qui représente la sincérité et l’honnêteté.. Les spectateurs et lecteurs peuvent donc facilement s'identifier dans ces personnages qui possèdent des caractéristiques communes à ces derniers,et qui viennent de leur siècle.

Ce n'est cependant pas le cas de la tragédie, qui elle met en scène des héros issue de la mythologie.

Selon Doronte, pour qu'une œuvre soit un succès, il faut que ses portraits. »