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Colombie: 1982-1983

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450677.txt[13/09/2020 23:26:49] En Colombie, l'état de siège instauré depuis trente-quatre ans a été levé en juin 1982 par le nouveau président conservateur social-chrétien, Belisario Betancourt.

Avoc at et journaliste né en Antioquia, il a été élu le 30 mai 1982 avec plus de 3 millions de voix contre 2,5 million s en faveur de l'ex-président Alfonso Lopez Michelsen, candidat du Parti libéral.

Mais en mars 1982, aux é lections des représentants et des sénateurs, c'est le Parti libéral qui l'a emporté, avec environ 55% des sièges.

Un dissident libéral, le journaliste Luis Carlos Galán, éditeur du magazine Nueva Frontera et animateur du mouvement "Nouveau libéralisme" a enlevé 750 000 voix aux libéraux.

Les groupes de gauche n'ont obtenu pour leur part que 1% des sièges au Congrès.

Les premiers pas du gouvernement Betancourt ont été caractérisé s par une plus grande indépendance à l'égard des États-Unis et un renforcement des liens avec le Mexiqu e et son nouveau président, Miguel de la Madrid Hurtado.

Six mille guérilleros ont accepté une offre gou vernementale d'amnistie en novembre 1982.

Mais l'opposition de gauche, le Parti communiste et son bras armé , les FARC, d'une part, et le M 19 d'autre part, semblait hésiter entre la réunification et un "chacu n pour soi" dans la poursuite de la lutte armée.

En attendant, le M 19 maintenait, malgré l'amnistie, sa bas e armée dans le département amazonien de Caqueta.

Le problème politique fondamental de la Colombie reste cependant celu i de la perte de crédibilité des principaux partis (70% d'abstentions en mars 1982) qui se partagent le pouvoir depuis près d'un siècle et qui se répartissent les postes ministériels: 6 conservateurs, 6 li béraux et un militaire, selon le schéma traditionnel.

Électoralement, une alternative de gauche est à peu près inexistante.

Reste l'ombre de l'armée qui, derrière une façade démocratique, détient un pouvoir de plus en plus important.

Elle joue ainsi sa propre carte, face à un mouvement populaire - surtout ouvrie r - capable d'organiser des actions directes comme les grèves générales d'octobre 1981, animées par le syndicat - communiste - des travailleurs colombiens.

Une évolution non démocratique de la Colo mbie, favorisée par l'armée au nom d'une doctrine colombienne de la sécurité nationale, n'est donc pa s à exclure dans les prochaines années.. »

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