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COHEN, Albert

Publié le 09/12/2021

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L’image d’Albert Cohen que retient le monde est celle d’un homme âgé au crâne lisse, vivant cloîtré à Genève, le monocle à l’œil, le chapelet d’ambre aux doigts, le regard noir, vif et direct. Cette image de la fin de sa vie ne rend pas justice à cette personnalité si extraordinaire et séduisante. Dans son existence se marient l’Orient et l’Occident. Il est né à Corfou en 1985, au sein d’une famille juive de vieille aristocratie séfarade. Ses parents émigrent à Marseille vers 1900 ; son père est un homme effacé et discret, en revanche sa mère est la personnalité forte qui marque sa vie. Dans le Livre de ma mère, il évoque celle-ci, et son enfance au cours de laquelle il découvre à dix ans, à l’occasion d’une dispute entre enfants, l’antisémitisme. Il a fait ses études secondaire au lycée Thiers à Marseille — où il se lie d’amitié avec Marcel Pagnol — puis aborde le droit à Genève et prend rapidement la nationalité suisse. Diplômé, jeune avocat brillant, séduisant et même don Juan, Albert Cohen commence assez rapidement une carrière de fonctionnaire international et de diplomate qu’il consacre à la défense des Juifs et aux débuts du sionisme. Lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale, il pense d’abord prendre les armes avec une Légion juive dont il tente la création puis finalement rejoint la France Libre à Londres. Après la guerre, de retour à Genève, il se consacre à l’écriture. Son génie romanesque est toutefois reconnu assez tard : l’épopée des Valeureux est l’œuvre de sa vie, celle dont l’écriture a occupé l’essentiel de son temps. Il y a dans ces livres une part autobiographique très forte mais aussi un ton et un style très particuliers, proches des récits transmis oralement (notons au passage qu’il dictait ses manuscrits). Son livre le plus célèbre, Belle du Seigneur (1968) a reçu le prix de l’Académie à laquelle il aurait aimé être élu. Le Livre de ma mère est son autre immense succès. Citons encore Mangeclous (1938), Solal (1939), Ô vous, frères humains (1971) et Carnets (1978).

« COHEN, Albert (16 août 1895-17 octobre 1981)Ecrivain L'image d'Albert Cohen que retient le monde est celle d'un homme âgé au crâne lisse, vivant cloîtré à Genève, lemonocle à l'œil, le chapelet d'ambre aux doigts, le regard noir, vif et direct.

Cette image de la fin de sa vie ne rendpas justice à cette personnalité si extraordinaire et séduisante.

Dans son existence se marient l'Orient et l'Occident.Il est né à Corfou en 1985, au sein d'une famille juive de vieille aristocratie séfarade.

Ses parents émigrent àMarseille vers 1900 ; son père est un homme effacé et discret, en revanche sa mère est la personnalité forte quimarque sa vie.

Dans le Livre de ma mère, il évoque celle-ci, et son enfance au cours de laquelle il découvre à dixans, à l'occasion d'une dispute entre enfants, l'antisémitisme.

Il a fait ses études secondaire au lycée Thiers àMarseille — où il se lie d'amitié avec Marcel Pagnol — puis aborde le droit à Genève et prend rapidement lanationalité suisse.

Diplômé, jeune avocat brillant, séduisant et même don Juan, Albert Cohen commence assezrapidement une carrière de fonctionnaire international et de diplomate qu'il consacre à la défense des Juifs et auxdébuts du sionisme.

Lorsqu'éclate la Seconde Guerre mondiale, il pense d'abord prendre les armes avec une Légionjuive dont il tente la création puis finalement rejoint la France Libre à Londres.

Après la guerre, de retour à Genève,il se consacre à l'écriture.Son génie romanesque est toutefois reconnu assez tard : l'épopée des Valeureux est l'œuvre de sa vie, celle dontl'écriture a occupé l'essentiel de son temps.

Il y a dans ces livres une part autobiographique très forte mais aussi unton et un style très particuliers, proches des récits transmis oralement (notons au passage qu'il dictait sesmanuscrits).Son livre le plus célèbre, Belle du Seigneur (1968) a reçu le prix de l'Académie à laquelle il aurait aimé être élu.

LeLivre de ma mère est son autre immense succès.

Citons encore Mangeclous (1938), Solal (1939), Ô vous, frèreshumains (1971) et Carnets (1978).. »

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