citation olympe de gouges DDFC
Publié le 24/06/2025
Extrait du document
«
Axe 1 : Affirmation de l’égalité et des droits naturels des femmes
« La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droit.
»
Au cœur de la Révolution française, Olympe de Gouges, dans sa Déclaration des droits de la
femme et de la citoyenne (1791), affirme un principe fondamental d’égalité dans un contexte où les
femmes sont exclues des droits civiques.
Elle écrit : « La femme naît libre et demeure égale à
l’homme en droit.
»
L’emploi du présent de vérité générale et l’adjectif « égale » renforcent l’universalité et la force de
cette revendication.
Cette phrase affirme la liberté et l’égalité comme des droits naturels et
inaliénables, défiant l’ordre patriarcal dominant.
« Homme, es-tu capable d’être juste ? C’est une femme qui t’en fait la question.»
Olympe de Gouges engage un dialogue critique avec les hommes détenteurs du pouvoir
révolutionnaire en les interpellant directement.
Elle écrit : « Homme, es-tu capable d’être juste ?
C’est une femme qui t’en fait la question.
»
L’apostrophe directe et la question rhétorique mettent en cause la justice masculine.
Le fait que
cette question soit posée par une femme renverse les rôles et invite à une prise de conscience sur les
injustices faites aux femmes.
Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir (1949)
Dans Le Deuxième Sexe, Simone de Beauvoir analyse la condition des femmes en montrant que
l’inégalité n’est pas naturelle, mais socialement construite.
Elle affirme ainsi : « On ne naît pas
femme, on le devient », ce qui signifie que la différence entre hommes et femmes résulte des
normes sociales et non d’une essence biologique.
Cette réflexion complète la déclaration d’Olympe de Gouges qui, dans la DDFC, affirme avec force
que « la femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits ».
Les deux auteurs dénoncent les
inégalités imposées par la société et revendiquent une égalité fondée sur la justice et la liberté.
Axe 2 : Dénonciation des inégalités sociales et politiques
« La femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui
de monter à la tribune.
»
Dans une période marquée par la Terreur, Olympe de Gouges dénonce l’injustice politique qui
sacrifie les femmes sans leur accorder la parole.
Elle écrit : « La femme a le droit de monter sur
l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune.
»
Le parallélisme entre « monter sur l’échafaud » et « monter à la tribune » souligne l’inégalité
flagrante entre sacrifice et pouvoir politique.
Cette antithèse met en lumière l’hypocrisie
révolutionnaire et l’exclusion des femmes de la sphère politique.
« Tout autre chemin à la fortune est fermé à la femme que l’homme achète
comme l’esclave sur les côtes d’Afrique.
»
Dans un contexte où les femmes sont socialement opprimées, Olympe de Gouges compare leur
condition à celle des esclaves africains, illustrant leur manque de liberté.
Elle affirme : « Tout autre
chemin à la fortune est fermé à la femme que l’homme achète comme l’esclave sur les côtes
d’Afrique.
»
La comparaison métaphorique choque et fait ressortir l’asservissement des femmes.
Cette analogie
renforce la dénonciation de l’oppression et souligne l’absence totale d’accès à l’émancipation
sociale.
« L’esclavage est contraire à la nature » (Montesquieu, L’Esclavage des Maîtres)
Contexte : Montesquieu, philosophe....
»
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