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Ciro Alegría (1909-1967) Né et mort au Pérou.

Publié le 22/05/2020

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ALEGRIA Ciro. Romancier péruvien. Né le 4 novembre 1909 à Sartimbamba, mort le 17 février 1967 à Lima. Après des études classiques au Collège National San Juan à Trujillo, il s’oriente vers le journalisme et devient en 1926 rédacteur en chef du journal Norte. En 1934, sa participation au soulèvement des Aoristes contre le gouvernement lui vaut l’exil : il part pour le Chili, puis pour l’Argentine, où il collabore au journal La Nacion. En 1941, il part pour les Etats-Unis, Cuba et Porto Rico. Après la guerre, il revient dans son pays. Son premier roman, Le Serpent d’Or (1935), est une description de la vie des Indiens et des métis (les « cholos ») qui vivent au bord du Maranon. Avec cet ouvrage, Alegria se situait dans la lignée du roman « indigéniste » latino-américain avec le Bolivien Alcides Arguedas et l’Equatorien Joege Icaza. En 1938, l’écrivain publie Les Chiens affamés , qui dépeint la vie des bergers de la Cordillère des Andes à travers celle de leurs chiens. Alegria se montre influencé ici par les idées sociales du sociologue péruvien José Carlos Mariategui et ses Sept Essais d’interprétation de la réalité péruvienne (1928). Mais c’est avec Vaste est le monde que le romancier donne, en 1941, son œuvre principale. Vaste est le Monde décrit la vie d’un village indien et sa lutte contre un propriétaire blanc qui emploie tous les moyens — la loi, l’armée, l’Eglise — pour chasser les Indiens de leurs terres (ayllu). Malgré une résistance désespérée, les villageois sont écrasés et dispersés dans le « vaste monde » ; leur communauté est détruite, leurs traditions se perdent. Il y a dans le livre de Ciro Alegria un message politique implicite : le monde capitaliste des Blancs commet un crime quand il veut intégrer de force les Indiens à son système. On a reproché à cet ouvrage de peindre la vie des villageois de façon peut-être trop idéalisée, trop « noble ». En effet, Alegria est avant tout — même s’il se veut un écrivain social et politique — un poète; il intègre à la trame de son récit des légendes, des chansons, des contes indigènes, et l’on peut discerner dans tous ses ouvrages l’influence des grands romanciers américains comme Dos Passos, Dreiser ou Upton Sinclair. Après Vaste est le Monde, l’écrivain péruvien n’a plus rien publié de son vivant. En 1967, est paru un roman posthume, Làzaro.

« Ciro Alegría 1909-1967 Né et mort au Pérou.

Romancier réaliste, de ce réalisme qui n'est pas seulement fait de description et de paysage, mais de révolte sociale et de critique politique.

Romancier, idéaliste aussi en ce qu'il montre sa sympathie pour les Indiens, les pauvres et les damnés des Andes péruviennes.

L' œ uvre d'Alegría n'est cependant pas pamphlétaire.

Alegría veut certainement chercher des meilleures conditions de vie pour le peuple, abolir le féodalisme, attaquer les “ caciques ” et les exploiteurs.

Sur ce fond humain et social, Alegría fait œ uvre de vrai littérateur.

Son meilleur roman est El Mundo es ancho y ajeno (Vaste est le monde, 1941).. »

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