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Chili: 1991-1992

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/450351.txt[13/09/2020 01:05:03] Chili 1991-1992 Le gouvernement du président Patricio Aylwin a semblé avoir bien r elevé les nombreux défis qui l'attendaient en 1991-1992, sa deuxième année de pouvoir: la norma lisation des rapports entre l'armée et la société, la question du terrorisme d'extrême gauche - l'un d es leaders de la droite, Jaime Guzméan, avait été assassiné en avril 1991, après la publication du r apport de la Commission pour la vérité et la réconciliation (qui a enquêté sur les cas les plus graves de v iolations des droits de l'homme pendant la dictature de Augusto Pinochet, 1973-1990) -, et la consolidation de la croissance économique.

Les relations entre l'armée et le gouvernement se sont fortement amé liorées pendant l'année 1991 malgré quelques frictions dues notamment à l'exportation illéga le de 11 tonnes d'armes chiliennes vers la Croatie, ainsi qu'aux obstacles posés à la justice dans l'enquê te sur les crimes commis par les militaires dans les années soixante-dix.

Deux stratégies ont été adoptées dans la lutte contre le ter rorisme: l'isolement politique des groupes activistes, en profitant de l'opposition généralisée de la popu lation à ceux-ci; la création d'un service de sécurité, l'Office coordinateur de sécurité publique (OCSP) .

Cela a eu pour conséquence d'affaiblir les mouvements terroristes, seul le Front patriotique Manuel Rodriguez (FPM R) - autonome continuant la lutte armée à la mi-1992.

La croissance économique est passée de 2% en 1990 à 5,5% en 199 1, malgré la faible performance du secteur agricole dont la croissance a été de 1%.

Le transport et l es communications ont constitué les secteurs les plus dynamiques, avec une croissance de 13%, ce qui s'expli que par les importants investissements de l'État dans les infrastructures.

Le secteur manufa cturier a connu une croissance de 4,5%, la construction de 3,6% et le secteur minier de 3,3%.

Le taux d'in flation a été ramené à 18,7% en 1991 (contre 27% en 1990); les salaires réels ont subi une légè re augmentation, bien que demeurant faibles en termes absolus.

Le taux de chômage est resté relativeme nt stable, autour de 6%, mais il a atteint 15% parmi les 15-24 ans.

Cela a entraîné une insatisfactio n croissante de l'électorat, qui s'est manifestée dans les sondages d'opinion et dans l'augmentation du nomb re des conflits du travail, les travailleurs réclamant du gouvernement le paiement de la "dette socia le".

La relative perte de popularité du gouvernement de la Concertation na tionale ne semblait pourtant pas devoir constituer un obstacle pour cette coalition de partis pour les é lections municipales de juin 1992 qu'elle a emportées avec plus de 53% des votes contre près de 30% pour l'opposition.

Le 9 novembre 1991, le Congrès avait approuvé une réforme constitutionnelle a utorisant l'élection au suffrage universel des maires et des conseillers municipaux.

L'importance de ces électio ns a dépassé le cadre strictement municipal: elles auront, sans doute, des répercussions importantes po ur les élections présidentielles et législatives de 1993, aussi bien pour la Concertation, où le Parti démocrate-chrétien a réaffirmé son hégémonie, que pour l'opposition.

Les partis de la Concertation de vraient poursuivre leur collaboration politique tandis que le pacte conclu entre les deux formations de centre droit lors des élections municipales, la Rénovation nationale (RN) et l'Union démocratiqu e indépendante (UDI), devrait leur assurer de meilleurs résultats électoraux.. »

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