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CHATEAUBRIAND René RENÉ A SEIZE ANS (lignes 1-22)

Publié le 15/05/2020

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« CHATEAUBRIAND René RENÉ A SEIZE ANS (lignes 1-22) J'ai coûté la vie à ma mère en venant au monde.

J'avais un frère, que mon père bénit, parce qu' il voyait en lui son fils ainé.

Pour moi, livré de bonne heure à des mains étrangères, je fus élevé loin du toit paternel.

Mon humeur était impétueuse, mon caractère inégal.

Tour à tour bruyant et joyeux, silencieux et triste, je rassemblais autour de moi mes jeunes compagnons ; puis, les abandonnant tout à coup, j'allais m'asseoir à l'écart pour contempler la nue fugitive, ou entendre la pluie tomber sur le feuillage .

Chaque automne, je revenais au château paternel, situé au milieu des forêts, près d'un lac, dans une province reculée.

10 Timide et contraint devant mon père, je ne trouvais l'aise et le contentement qu'auprès de ma sœur Amélie .

Une douce conformité d'humeur et de goûts m 'unissait étroitement à cette sœur; elle était un peu plus âgée que moi.

Nous aimions à gravir les coteaux ensemble, à voguer sur le lac, à parcourir les bois à la chute des feuilles : promenades dont le souvenir remplit encore mon âme de délices.

0 illusions de l'enfance et de la patrie, ne perdez-vous jamais vos douceurs! Tantôt nous marchions en silence, prêtant l'oreille au sourd mugissement de l'automne, ou au bruit des feuilles séchées que nous traînions tri~tement sous nos pas ; tantôt, dans nos jeux innocents, nous poursuivions l'hirondelle dans la prairie, l'arc-en-ciel sur le collines pluvieuses ; quelquefois aussi nous murmurions des vers 20 que nous inspirait le spectacle de la nature.

Jeune, je cultivais les Muses; il n'y a rien de plus poétique, dans la fraîcheur de ses passions, qu'un cœur de seize années .

Le matin de la vie est comme le matin du jour, plein de pureté , d'images et d'harmonies.

1.

- EVOCATION DE LA JEUNESSE DE L'AUTEUR, SUR UN TON D'ABORD NARRATIF, PUIS LYRIQUE.

II.

- LES CONDITIONS PARTICUUtRES DE SON ENFANCE : A.

- La personnalité troublée de l'enfant : 1.

Impression d'isolement : mort de la mère, indifférence du père, éloignement de la famille (1er paragraphe).. »

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