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CHARLES MARTEL (vers 688-22 octobre 741)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : CHARLES MARTEL (vers 688-22 octobre 741) Maire du palais (718-741)Fils de Pépin II, dit de Herstal, et de sa concubine Alpaïde. Ce document contient 646 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

CHARLES MARTEL

Duc d’Austrasie et maire du Palais des rois francs, fils de Pépin de Herstal, né vers 688. Il combattit les Neustriens, refoula les Frisons au-delà du Rhin et porta ses ravages en Saxe. Les Neustriens, appelant à leur aide les Aquitains, s’avancèrent alors jusqu’à Soissons mais ils y furent définitivement battus en 719. ■ Cette victoire fît de Charles Martel le maître de toute la France du Nord. Peu après, les Arabes venus d’Espagne lancèrent leurs armées jusqu’en Poitou et en Bourgogne. Le terrible Marteau accourut de Germanie et les arrêta à Poitiers (732), sauvant ainsi l’Occident de la conquête musulmane. Il mourut en 741, ayant toujours refusé le titre de roi, léguant à ses fils Carloman et Pépin la Neustrie et l’Austrasie.

 

« CHARLES MARTEL (vers 688-22 octobre 741) Maire du palais (718-741) Fils de Pépin II, dit de Herstal , et de sa concubine Alpaïde.

Bien que bâtard , Charles (dont le prénom signifie “ soldat brave ” ou “ gars solide ”) est issu d’une puissante famille seigneuriale, les Péppinides. Possédant d’immenses domaines entre Brabant et Moselle, cette lignée aristocratique occupait la fonction de maire du palais depuis trois générations.

A l’origine intendant général (chargé de diriger les services politiques et domestiques de la maison du roi), le maire du palais apparaît, dès le milieu du VII e siècle, comme le personnage principal de l’Etat.

C’est lui, de fait, qui exerce la réalité du pouvoir.

Dans un royaume fractionné en trois parties, les rois mérovingiens de l’Austrasie, de la Neustrie et de la Bourgogne ne sont plus que des fantoches, sous tutelle du maire.

Ainsi, Pépin II laisse-t-il à ses descendants non seulement une fonction désormais héréditaire, mais encore le pouvoir sur deux mairies qu’il a réussi à rassembler : l’Austrasie et la Neustrie. A sa mort en 714 , la bataille pour la succession s’engage.

Sa veuve légitime, Plectrude, revendique “ l’héritage ” pour son fils Théobald.

Pas question que Charles le bâtard s’en empare.

Fait prisonnier, il s’évade en 715, rassemble des compagnons, se rend bientôt maître de l’Austrasie, avec le titre de duc et prince des Francs.

Se tournant contre les Neustriens, Charles les bat à Amblève, près de Malmédy (716), puis à Vincy , près de Cambrai (717), et se fait livrer par Plectrude la ville de Cologne et le trésor royal.

Il déploie une énergie farouche à unifier l’Etat mérovingien, met en déroute les Saxons et les Frisons, soumet la Thuringe et la Bavière.

En novembre 719, par une victoire décisive à Néry, il met définitivement la main sur la Neustrie, en évinçant Rainfroi qui venait d’être proclamé nouveau maire du palais .

Homme de guerre remarquable, mais aussi fin politique, Charles s’empresse de reconnaître la dérisoire souveraineté de Chilpéric II , puis de Thierry IV, afin de s’attacher la confiance de l’aristocratie neustrienne.

Maire de deux palais, Charles ne détient pas encore la totalité du pouvoir : l’Aquitaine, dirigée par Eudes , garde son autonomie ; les princes-évêques restent puissants, notamment en Bourgogne.

Mais, surtout, la pression croissante. »

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