CHARLES IX
Publié le 17/05/2020
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«
1 / 2 CHARLES IX (1)
(1550-1574)
Deuxième fils d'Henri II et de Catherine de Médicis, le futur Charles IX,
d'abord duc d;Orléans, n'est pas destiné à régner.
Il reçoit cependant une
excellente éducation assurée par l'humaniste Jacques Amyot et par le cardinal de Lorraine.
Toutefois, le jeune prince manifeste déjà une inquié
tante mélancolie.
Peu attiré par l'étude, il se passionne pour les exercices
violents, pour la chasse, et aime à travailler dans sa forge.
La mort
soudaine de son frère, François II, le place brutalement sur le trône et Charles IX est sacré le 15 mai 1561, alors qu'il vient à peine d'avoir onze
ans.
L'avènement se produit à un moment où catholiques et protestants
sont sur le point d'en venir aux mains.
La régente, Catherine de Médicis,
tente de suivre la politique d'apaisement préconisée par le chancelier
Michel de L'Hospital, mais
le colloque de Poissy, présidé par le jeune roi,
n'aboutit à aucun résultat et le massacre de Wassy, le 1er mars 1562, donne le signal de la première guerre de Religion.
D'un côté comme de l'autre, on
fait appel à l'étranger.
Les protestants s'adressent à l'Angleterre, tandis
que les
«triumvirs>> catholiques, Montmorency, Guise et Saint-André,
demandent l'aide de l'Espagne.
Leur disparition successive permet de
rétablir en
1563 une paix précaire.
La régente prend alors l'initiative d'user du prestige qui entoure encore
la personne royale.
Avec Charles IX, elle entreprend à travers la France
un long voyage destiné à renforcer le loyalisme des sujets.
Le résultat
escompté n'est pas atteint.
La guerre recommence, à peine interrompue
par la trêve de Longjumeau (23 mars 1568).
Toutefois, le voyage à travers
la France semble avoir mûri Charles IX qui paraît désireux, tout en suivant
les conseils de sa mère, de pratiquer une politique personnelle.
Il se méfie
de son frère,
le duc d'Anjou, futur Henri III, qui s'attribue tout le mérite
des victoires de Jarnac et de Moncontour.
Il se méfie davantage des
Espagnols, dont les ambitions l'inquiètent.
Aussi cherche-t-il à recruter
des mercenaires suisses.
Laguerre se termine alors
parla paix de Saint-Germain (8 août 1570) qui
accorde la liberté de conscience
et quatre places de sûreté aux protestants.
Cette est considérée comme un succès pour Catherine
de Médicis, qui tente de dominer les passions religieuses.
Toutefois,
Charles IX s'émancipe davantage, ne serait -ce
qu'à la suite de son mariage
avec Elisabeth d'Autriche, la fille de l'empereur Maximilien Il.
Toujours
jaloux du duc d'Anjou, devenu
chef du parti catholique, le roi se rappro
che des protestants et rappelle l'amiral de Coligny, pour qui il a la plus
grande admiration.
Le règne personnel est-il sur le point de commencer ? (à suivre)
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