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CHARLES IX

Publié le 16/05/2020

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« Roi de France en 1560, fils d'Henri II et de Catherine de Médicis, il succède à son frère François II.

Son règne est marquépar le début des guerres de Religion. Un jeune roi sous influenceJusqu'en 1563, date de la majorité du roi, la France est dirigée par Catherine de Médicis, qui assure la régence.

Toute savie, Charles IX subit l'influence de sa mère.

Jusqu'en 1567, pendant une période d'accalmie dans les conflits internes duroyaume, Catherine de Médicis l'aide à asseoir son autorité.

En 1568, une tentative protestante d'enlèvement du roientraîne la reprise des guerres de Religion.

Malgré ses victoires, le roi doit négocier un compromis en 1570, conduisantainsi à un retour au calme. Un roi médiateurCherchant à concilier catholiques et protestants, Charles IX prend un chef huguenot, l'amiral de Coligny, comme conseiller.Se retrouvent donc à la Cour des représentants des deux confessions, ce qui ne manque pas d'alimenter les tensions.Ainsi, en 1572, une tentative d'assassinat contre Coligny, lequel tente de pousser le roi à déclarer la guerre à l'Espagnecatholique, provoque l'agitation des huguenots. La Saint-BarthélemyProbablement sur les conseils de sa mère, Charles IX décide d'éliminer les chefs protestants de la place de Paris.

C'est laSaint-Barthélemy, massacre des huguenots, dont le coup d'envoi est donné à Paris le 24 août 1572.

Pendant quelquesjours encore, on continue à tuer un peu partout en France.

Ces journées sont à l'origine de la quatrième guerre deReligion, qui déchire le pays pendant un an.Charles IX meurt en 1574, terrassé par la tuberculose.

On a longtemps cru à un empoisonnement. CHARLES IX (1550- 1574) Deuxième fils d'Henri II et de Catherine de Médicis, le futur Charles IX, d'abord duc d'Orléans, n'est pas destiné à régner.

Ilreçoit cependant une excellente éducation assurée par l'humaniste Jacques Amyot et par le cardinal de Lorraine.

Toutefois,le jeune prince manifeste déjà une inquiétante mélancolie.

Peu attiré par l'étude, il se passionne pour les exercicesviolents, pour la chasse, et aime à travailler dans sa forge.

La mort soudaine de son frère, François II, le place brutalementsur le trône et Charles IX est sacré le 15 mai 1561, alors qu'il vient à peine d'avoir onze ans.

L'avènement se produit à unmoment où catholiques et protestants sont sur le point d'en venir aux mains.

La régente, Catherine de Médicis, tente desuivre la politique d'apaisement préconisée par le chancelier Michel de L'Hospital, mais le colloque de Poissy, présidé par lejeune roi, n'aboutit à aucun résultat et le massacre de Wassy, le 1er mars 1562, donne le signal de la première guerre deReligion.

D'un côté comme de l'autre, on fait appel à l'étranger.

Les protestants s'adressent à l'Angleterre, tandis que les«triumvirs» catholiques, Montmorency, Guise et Saint-André, demandent l'aide de l'Espagne.

Leur disparition successivepermet de rétablir en 1563 une paix précaire.La régente prend alors l'initiative d'user du prestige qui entoure encore la personne royale.

Avec Charles IX, elleentreprend à travers la France un long voyage destiné à renforcer le loyalisme des sujets.

Le résultat escompté n'est pasatteint.

La guerre recommence, à peine interrompue par la trêve de Longjumeau (23 mars 1568).

Toutefois, le voyage àtravers la France semble avoir mûri Charles IX qui paraît désireux, tout en suivant les conseils de sa mère, de pratiquerune politique personnelle.

Il se méfie de son frère, le duc d'Anjou, futur Henri III, qui s'attribue tout le mérite des victoiresde Jarnac et de Moncontour.

Il se méfie davantage des Espagnols, dont les ambitions l'inquiètent.

Aussi cherche-t-il àrecruter des mercenaires suisses.La guerre se termine alors par la paix de Saint-Germain (8 août 1570) qui accorde la liberté de conscience et quatre placesde sûreté aux protestants.

Cette «paix de la reine» est considérée comme un succès pour Catherine de Médicis, qui tentede dominer les passions religieuses.

Toutefois, Charles IX s'émancipe davantage, ne serait-ce qu'à la suite de son mariageavec Elisabeth d'Autriche, la fille de l'empereur Maximilien II.

Toujours jaloux du duc d'Anjou, devenu chef du particatholique, le roi se rapproche des protestants et rappelle l'amiral de Coligny, pour qui il a la plus grande admiration.

Lerègne personnel est-il sur le point de commencer ?Au lendemain de la paix de Saint-Germain, conclue par Catherine de Médicis et du mariage du roi avec Elisabeth d'Autriche,on peut croire que le règne personnel de Charles IX, âgé de vingt ans, va réellement commencer.

De fait, le roi s'intéresseaux combinaisons politiques.

Par méfiance à l'égard de son frère, le duc d'Anjou, chef du parti catholique, il se rapprochedes protestants et rappelle Coligny à la cour.

Mais il ne tarde pas à trop subir l'emprise de l'amiral, pour qui il a uneprofonde vénération.

Coligny conseille une grande entreprise susceptible de mettre fin aux luttes religieuses et deréconcilier les Français.

Une intervention aux Pays-Bas permettrait de soutenir les «gueux de la mer», ces protestants quise sont révoltés contre Philippe II, et d'affaiblir ainsi l'Espagne.

En même temps, Charles IX accepte le principe d'unmariage entre sa soeur Marguerite et Henri de Navarre.

Celui-ci se charge de l'action aux Pays-Bas.

Après avoir signé unealliance défensive avec l'Angleterre en mars 1572, le roi autorise la levée de troupes huguenotes.

Mais celles-ci sontbattues à Mons par les Espagnols.L'échec de cette intervention indirecte oblige le roi à un désaveu pénible et incite Catherine de Médicis à agir sur son fils.La reine mère déteste Coligny et désapprouve une intervention aux Pays-Bas qui risque de renforcer l'influenceprotestante en Europe et de conduire à une guerre ouverte contre Philippe II.

Sur les instances de l'ambassadeurd'Espagne, elle tente, le 22 août 1572, de faire assassiner Coligny, qui n'est que blessé.

Furieux de cet attentat, CharlesIX jure de venger l'amiral.

Pourtant, dans la nuit du 23 au 24 août, il se laisse arracher un ordre d'exécution des chefsprotestants réunis à Paris à l'occasion du mariage du roi de Navarre.

Pendant toute la nuit, le roi ne quitte pas sachambre, sauve quelques familiers et ne réalise que le lendemain l'ampleur du massacre organisé par les Guise.

Le 26août, au cours d'un lit de justice, il revendique cependant la responsabilité de la Saint-Barthélemy.Cette journée marque en réalité la fin du règne personnel.

Après un vain siège de La Rochelle, mené par le futur Henri III,le roi accepte de signer l'édit de Boulogne, confirmant le principe de la liberté de conscience.

A cette date, Charles IX,atteint de tuberculose, en proie à de terribles remords, n'est plus que l'ombre de lui-même et se soumet de nouveau à lavolonté de sa mère.

Jusque dans son agonie, il continue à révérer sa main dominatrice.

Il meurt à Vincennes le 30 mai1574, ne laissant qu'une fille.

La couronne revient au duc d'Anjou, élu roi de Pologne et parti pour Varsovie, en septembre1573 ; il régnera sous le nom d'Henri III.. »

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