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Charles-François DAUBIGNYLA SEINE À BEZONSA mi-chemin entre les paysagistes de Barbizon et les impressionnistes, Daubigny fut un des plus ardents défenseurs de ces derniers.

Publié le 17/05/2020

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« Charles-François DAUBIGNY LA SEINE A.··BEZONS A mi-chemin entre les paysagistes de Barbizon et les impressionnistes, Daubigny fut un des plus ardents défenseurs de ces derniers.

Par ses recherches sur la lumière, il leur avait ouvert la voie ...

En cette année l 851 , Daubigny voyage sur les bo rds de l'Oise.

Il peint à Bezons, puis à Rolleboise, en compagnie de Corot, qui lui offrira l'esquisse qu'il vient de terminer.

Mantes, le Moulin-Mignot, entre Poissy et Vil­ lennes-sur-Seine, lui fourniront aussi des thèmes d'inspiration.

L'HOMME Daubigny est né à Paris, au 54 , rue Vieille du Temple, dans une famille d'artistes.

Comme c'est un milieu bohème, il est confié à une nourrice dans la région du Valmondois, où, étant de santé délicate, il restera plusieurs années.

Il parcourt les champs et les bois avec sa nourrice, et acquiert à cette époque un amour de la nature qu'il gardera toute sa vie.

Ouand il revient à Paris, sa mère ne l' envoie pas à l'école , ce qui ne semble guère manquer au jeune Charles-François, qui aura toujours les études en horreur.

«Après tout, disait-il, il y a toujours des gens qui sont payés pour savoir tout ce dont on a besoin, sans compter les dictionnaires!» Cette mère qu'il a si peu vue tout enfant, il a à peine le temps d'apprendre à la connaître qu'elle meurt brutalement , en 1829.

Il s'en remettra difficilement, d'autant que son père se remarie très vite.

L'ŒUVRE On retrouve dons cette toile tout l'amour de Daubigny pour la nature et son attirance pour les fleuves.

Un peu plus tord, à partir de 1857, c'est à bord de son bateau-atelier qu'il sillonnera les environs de Paris.

Il a chai- LA COT E U ne huile s ur to ile de 1870 a trouvé p reneur à Ne w York pour 600 000 FF (110 000 dollar s) en 1993.11 pass e en ven te q uelques huiles su r bois, pour lesquelles il faut compter entr e 5000 FF (900 dollars) et 7 500 FF (1400 dollars).

Charles-François DAUBIGNY 1817-1878 • La SeiM à Bezons, Val d'Oise • Huile sur toile 37 cm x 57 cm • Signé en bas, à gauche, ~Daubigny» • Peint vers 1851 • Localisation : Paris, musée d'Orsay si ici le calme d' un paysage fluide, avec une large perspective, où la présence du fleuve lui permet de rendre les reflets et les jeux de lumière.

A travers cette œuvre, on ressent toute l'amitié qui l'unissait au grand Corot, qui exerçait sur lui une gronde influence.

LA CRITIQUE Un des critiques de l'époque, Henriet, écrit à propos du peintre: «Toute l'esthétique de Daubigny tient dans un mot et ce mot est sin­ cérité! Il sait que le paysagiste n'est rien que par la nature, et qu'il rentre profondément dans son néant aussitôt qu'il s'en éloigne.

Mais il la copie avec son âme ...

La grande hardiesse de Daubigny, c'est d'être simple; sa nouveauté, c'est d'avoir renoncé à tous les moyens usés et faciles d'arriver à l'effet.

Dau­ bigny est original, car il procède directement de la nature et ne mêle à ses productions aucun souvenir des maîtres étrangers ...

» Pas encore impressionniste, mais plus vraiment de Barbizon, Daubigny (ici, Bords de l'Oise) est à placer auprès du grand Corot.. »

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