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Charles, duc de Morny 1811-1865 Ce petit-fils de Talleyrand, fils naturel du

Publié le 23/05/2020

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« Charles, duc de Morny 1811-1865 Ce petit-fils de Talleyrand, fils naturel du général de Flahaut et de la reine Hortense, et donc frère utérin de l'Empereur, à qui il donne le 2 Décembre un empire, est indiscutablement la personnalité la plus éclatante du régime, et peut-être aussi la plus équilibrée : on a mille fois décrit son élégance, son faste, son style, on a dit également son esprit de corruption, son goût de la spéculation, ses obsessions sexuelles.

Il n'empêche que, parmi le personnel sans relief de la “ fête impériale ”, il domine, et intelligemment.

Entré dans l'armée après 1830, il fait la guerre d'Algérie, puis démissionne en 1838, afin de se consacrer à l'industrie (et à la Bourse). Député en 1842, il suit le précepte de Cuizot : “ Enrichissez-vous ”, se tient d'abord à l'écart de la révolution de 1848, puis, député à la Législative, organise de main de maître le coup d'État, avec le préfet Maupas et les généraux Magnan et Saint-Arnaud.

Cynique mais prudent, il conseille la modération et, ministre de l'Intérieur en 1851, démissionne parce qu'il désapprouve la confiscation des biens de la famille d'Orléans.

Président du Corps législatif de 1854 à 1865 (avec l'intermède d'une ambassade en Russie, en 1856-1857), il prépare lentement un retour au parlementarisme, conseille l'évolution libérale (décret de 1860), constitue avec Ollivier ce Tiers Parti qui devrait neutraliser l'opposition républicaine.

Son influence est continuellement sensible, sa lucidité lui fait écrire en 1863 : “ Il est urgent que l'Empereur, renonçant à agir par voie de surprise, ne laisse plus ses conseillers dans l'ignorance complète de sa politique extérieure.

” Son action vise à multiplier la satisfaction des intérêts matériels, tout en ménageant un retour vers le régime parlementaire.. »

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