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Chapitre V LL N°3 « Le Mal », Les Cahiers de Douai, A Rimbaud

Publié le 11/06/2025

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« Chapitre V LL N°3 « Le Mal », Les Cahiers de Douai, A Rimbaud Le Mal Tandis que les crachats rouges de la mitraille Sifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ; Qu’écarlates ou verts, près du Roi qui les raille, Croulent les bataillons en masse dans le feu ; Tandis qu’une folie épouvantable broie Et fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ; – Pauvres morts ! dans l’été, dans l’herbe, dans ta joie, Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement … ! – Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées Des autels, à l’encens, aux grands calices d’or ; Qui dans le bercement des hosannah s’endort, Et se réveille, quand des mères, ramassées Dans l’angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir, Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir ! LL N°11 : LE MAL INTRO : Poème rapide, un sonnet qui annonce le début du 2eme cahier.

C’est un poème engagé contre la guerre et contre l’empereur.

Il s’agit de la guerre Franco-Prussienne de 1870.

(Napoléon III) qui va précipiter la fin de l’empire. Texte lié à l’émancipation créatrice et qui présente l’horreur du au combat, face a ceci Rimbaud va mettre en évidence l’indifférence du roi et de dieu. MOUVEMENT : Vers 1 à 8 : une vision violente de la guerre Vers 9 à 11 : l’indifférence de Dieu Vers 12 à 14 : une société injuste PBL : COMMENT CE POEME, A TRAVERS LE THEME DE LA GUERRE PERMET-T-IL UNE DENONCIATION DU POUVOIR POLITIQUE ET RELIGIEU (DU ROI ET DE DIEUX) ? ILe poème est fermé d’une seule phrase.

Les deux quatrains s’ouvrent par un même mot ().

Il y a une progression au fil du texte.

Un subordonné qui sert à contextualiser le combat, au vers 1.

La représentation de la guerre est très violente, c’est un massacre, par la personnification de la mitraille () qui crache rouge qui sont au centre du vers.

« Rouges » fait référence au sang et crachas fait référence à la violence.

 Par la vue le vers 2 est au présent, les crachas rouges sifflent ce qui est désagréable et violent.

Il y a une hyperbole () qui montre que le combat est long plus une hyperbole temporelle (), allonger le massacre.

Effet de contraste à la fin du vers entre la nature et l’horreur des combats.

Il y a une reprise des couleurs au vers 3, contraste.

Les armées sont décrite et présentées par les couleurs.

Le rouge et le vert désignent un groupe d’hommes  effet de métonymie.

Tout ça repris par le mot « bataillons » au vers 4.

Déjà l’idée des hommes broyés qui insiste sur le fait que les bataillons.... »

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