Chapitre philosophie : le devoir
Publié le 26/05/2025
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«
CHAPITRE 6 PHILOSOPHIE : LE DEVOIR
I.
LES SENTIMENTS :
A) Egoïsme et altruisme :
Au 18ème siècle, les philosophes ont commencé à distinguer l’homme comme une
espèce ayant un « sens morale ».
Notamment Adam Smith
Adam dit que l’homme est égoïste.
Mais que cet égoïsme est bon pour la société
(paradoxe).
Il dit que nos vices privés, la recherche de notre intérêt personnel
est bon pour la prospérité social.
Mais, il dit que l’homme est aussi guidé par une « sympathie », qui vient du latin
et qui signifie « souffrir avec ».
La sympathie : capacité à comprendre les sentiments et décisions d’autrui.
Cette sympathie nous permet de réguler nos comportements et nos pulsions, et
de communiquer avec les autres.
Elle jour un rôle dans notre sens moral en réfrénant notre égoïsme.
Rousseau
Il à écrit le discours sur l’inégalité.
Il dit que les hommes sont animés par deux
instincts naturels :
-l’amour de soi : qui nous pousse à assurer notre bien-être et notre
conservation.
C’est un bon égoïsme.
-la pitié naturelle : répugnance à voir souffrir un être sensible.
C’est de
l’altruisme.
Cependant, il dit que la vie en société pervertie notre sens moral (jalousie,
rivalité, soif de domination,…).
Elle transforme notre amour de soi en amour
propre, c’est-à-dire, de se croire plus important que les autres.
Cet amour propre tend à étouffer notre pitié naturelle.
Perverti notre sens moral naturel.
B) La pression sociale :
Les penseurs plus récents disent que la conscience morale est un apprentissage
issu de l’éducation et de la culture, issu de normes peu à peu intériorisées.
NIETZESCHE
Il dit que notre morale est enfaite une obéissance aux mœurs : ce qui est jugé
« mauvais » est enfaite ce qui sort de l’habitude, de la tradition.
La tradition est une puissance supérieure sans visage.
On lui obéit par peur et
soumission (peur d’être anormal,…).
Nous sommes alors contrains d’agir moralement au lieu de prendre des décisions
libres et réfléchies.
Mais toute coutume est elle morale ?
On se pose la question comme pour l’excision ou la corrida.
Mais non, les
traditions ne sont pas un critère pour juger la moralité d’un acte.
Ce n’est pas parce qu’une pratique existe qu’elle est forcément bonne ou juste.
Certains sentiments comme la pitié ou la peur nous pousses à faire nos
devoir =.
Mais cela ne suffit pas à justifier ce qui est bien ou mal.
II.
L’INTERÊT :
A) L’utilitarisme :
L’utilitarisme : utilité d’un acte à accroitre le bien être global de la société qui la
justifie comme un devoir.
Ce sont les conséquences d’une action qui la justifie comme bien ou mal et qui la
définisse comme un devoir.
MILL
Il prend l’exemple du mensonge.
Il dit que le mensonge nui au bien être social.
Il
repose sur la confiance en la parole d’autrui.
Nous devons alors suivre un devoir
de véracité.
Mais, ce qui est avantageux (commode à un individu sur le moment), ne veut
pas dire utile (commode à la société sur le long terme)
Mais, l’utilité nécessite parfois une exception au devoir de véracité pour éviter
une grande injustice.
Nous devons alors mettre de côté notre égoïsme pour le bien être de toute la
société.
Il faut faire alors un sacrifice.
Mais, sacrifier des vies est-il moral ?
Le dilemme vient souvent quand on parle de vie humaine.
Dilemme : chois
difficile entre deux façons d’agir incompatibles.
Ex : le choix des vies lors de crises dans les hôpitaux.
Philippa Foot
Le dilemme du tramway, avec deux situations :
-on lève un levier pour dévier le tramway et tuer 1 pour en sauver 5
-on pousse un gros pour arrêter le tramway pour en sauver 5
Dans le premier cas, 90% pour qui c’est moral mais dans le deuxième cas,
seulement 10%.
Pourtant, elles ont les mêmes conséquences.
Alors, l’intérêt n’est pas un critère suffisant pour déterminer la moralité d’un
acte.
On ne suit que des principes utilitaristes.
Thomas d’AQUIN
Il dit qu’on se sert de la doctrine du « double effet ».
Un acte fait dans de bonnes
intentions mais qui a des conséquences bonnes et mauvaise et jugé moral si la
conséquence mauvaise n’est ni le but ni le moyen d’arriver au résultat.
B) L’extension des devoirs
Quand nous parlons de devoir, nous pensons à la personne humaine.
Pourtant,
nous avons de la peine pour les conditions des animaux.
Ex : animaux d’élevage
comme porc et agneaux ne vivent que 6 à 8 mois au lieu de 10 à 14 ans.
BENTHAM
Il dit : « la question n’est pas : peuvent-il raisonner ? Ni : Parler ? Mais :
peuvent-il souffrir....
»
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