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Chapitre 27 de Gargantua de Rabelais

Publié le 15/05/2020

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« Le texte que nous allons étudier est un extrait du chapitre 27 de Gargantua, écrit en 1534 par François Rabelais,écrivain humaniste de la renaissance et auteur de Pantagruel, œuvre condamnée la même année par la Sorbonne.Dans cet extrait, Frère Jean défend l’abbaye de Seuilly en se battant contre les troupes du roi Picrochole quisaccagent les vignes de l’abbaye.

En quoi ce texte est-il une parodie de récit épique ? Si l’extrait présenté est uneparodie de récit épique, il n’en est pas moins une satire de la religion. D’abord, Frère Jean a effectué des exploits guerriers.

En effet, tout le long du texte, Frère Jean combat seul contretous .Il n’y a qu’à la fin que les moinetons l’aident à égorger les survivants.

De plus, l’auteur utilise un champ lexicalde la violence souvent des verbes tels que « écrabouillait » l.54, « rompait » l.54, « délochait les spondyles » L.55,« démoulait »l.55, « avalait »l.56 etc… De plus, on remarque le surnom de Frère Jean : « Frère Jean desEntommeures »,Entommeur signifiant qui fait du hachis de ses ennemis.

En outre, les verbes sont de plus en plusviolents indiquant une gradation telle que :« transperçant la poitrine » l.70 puis « subvertissait l’estomac » l.71-72,et enfin « sortir les tripes » l.73.

Les amples périodes sont aussi à remarquer.Celles ci nous donnent le suspense quinous donnent envie de lire.

Ce suspense nous permet d’avoir de nombreuses actions brèves accélérant le rythme del’extrait.Ainsi, un registre épique est à remarquer dans cet extrait.Ensuite, les héros, si forts dans les textes, ne font rien d’autre qu’une boucherie.

En effet, tous les soldats sontmorts et on parle d’eux avec une légèreté.

Le chiasme 78 à 80 nous le montre bien : « Les uns mouraient sansparler,les autres parlaient sans mourir, les uns mouraient en parlant, les autres parlaient en mourant.

Rabelais met icien parallèle deux actions distinctes : parler et mourir.

Parler est une action anodine contrairement à la mort quin’arrive qu’une seule fois.

Et ici, on les met en parallèle comme si la mort est tout aussi anodine que la parole.

Enoutre , tous ces verbes sont à l’imparfait que l’on peut considérer comme imparfait de répétition .

Cela montre qu’ileffectue ces exploits encore et encore et que c’est devenu une habitude pour lui de « décroulait les omoplates» l.57ou encore de « sphacelait les grèves» l.

57.En effet, on ne peut considérer frère Jean comme un héros mais commeun tueur pour lequel la vie humaine n’a aucune importance.

Ainsi, on remarque la critique des soi-disant héros del’époque. Cependant, ce texte contient aussi le champ lexical de la religion et le décor d’une abbaye.

En effet, nous trouvonsdans ce texte : « bâton de la croix » l.42 et aussi à la l.55, « frère » l.65 et 66 ainsi que l.86, « l’âme » l.67, «sainte Barbe » et « saint Georges » l.75 ainsi que d’autres saints dans les lignes suivantes, « confession » deux foisl.81, il y a aussi des paroles en latin « Confiteor, miserere, in manus »l.81 signifiant « je confesse, ayez pitié, en vosmains ».

Il y a aussi les mots « prieur de l’abbaye » l.82, « moines » l.

83, « prêtres » l.85, il y a le verbe «confesser » aux lignes l.84 et 85.

Ainsi, nous nous trouvons ici dans un champ lexical de la religion ainsi que le décord’une abbaye.Ensuite, ce texte est une satire religieuse.

En effet, nous remarquons dans le texte une inversion de l’ordre normaldes choses.

En effet, Frère Jean est un moine et il est violent, ce qui est contradictoire.

Celui-ci a rompu lespréceptes de son Dieu et aurait utilisé un bâton de croix, symbole de Jésus-Christ, comme lance ? Les moinetonseux aussi ont brisé les préceptes de Dieu, en achevant les hommes alors qu’ils auraient pu les soigner.

Quant auxprêtres, ceux-ci « s’ amusaient à confesser », comme si les actions faites par ces pillards étaient amusantes.

Ainsi,les résidents de l’abbaye font ce que font les soldats auraient du faire.

Dans le même temps, les soldats font ce queles moines auraient du faire, c’est à dire appeler les saints ou demander grâce.

On remarque aussi que les soldatscréent une sainte « Sainte nitouche », ce qui prête à sourire.

En effet, Sainte nitouche est une expression pour direque c’est une personne qui n’a pas envie d’être touchée.

Ainsi, nous remarquons ici que Rabelais se moque desmoines. Ainsi, par les champs lexicaux et les critiques, nous pouvons considérer ce texte comme une parodie de récit épiquemais aussi une satire de la religion.

Après avoir étudier cet extrait, nous sommes en droit de nous demanderpourquoi Rabelais dénonce ici la religion.

Il devait sans doute exister des problèmes religieux à son époque.. »

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