Chapitre 11 Les aires urbaines en France La démarche du chapitre
Publié le 14/05/2025
Extrait du document
«
Chapitre 11 Les aires urbaines en France
La démarche du chapitre
Après avoir découvert la problématique du chapitre à l’aide des photographies d’ouverture (pp.
234-235), il s’agit de mener une étude
de cas sur une aire urbaine (Lyon, pp.
236-239 ou Nantes pp.
240-241), comme le demande le programme.
Cette étude de cas est ensuite
mise en perspective « à l’échelle de la France » à l’aide de deux cartes des aires urbaines (pp.
242-243), de la réalisation d’un croquis
(pp.
244-245) et de la leçon (pp.
246-247), qui propose des documents complémentaires.
Dans le cadre du « Parcours Art et Culture »,
un dossier est consacré au MuCEM de Marseille (pp.
248-249).
Les compétences plus particulièrement travaillées dans ce chapitre sont « Analyser un document », « Pratiquer différents langages »,
« Raisonner », « Se repérer dans l’espace » et « Coopérer, mutualiser ».
La page « Je retiens l’essentiel » (p.
250) est un outil destiné à
l’élève pour faire le point sur ses connaissances.
Les exercices Brevet (pp.
251-253) permettent à l’élève de se préparer à l’épreuve de
l’examen (analyse de documents et développement construit).
Pour aller plus loin
Bibliographie
- Claire Aragau, « Le périurbain : un concept à l’épreuve des pratiques », Géoconfluences, avril 2018.
- Stéphanie Beucher et Florence Smits (dir.) La France, Atlas géographique et géopolitique, Autrement, Paris, 2020.
La partie « Des
cadres de vie renouvelés » aborde la question des villes.
- Catherine Didier-Fèvre, « Aux frontières de la métropole lyonnaise : des espaces périurbains à géométrie variable », Géoconfluences,
juin 2019.
- Éloïse Libourel, Géographie de la France, Armand Colin, 2017.
Le chapitre « La France, de villes en métropoles ».
- Lionel Rougé, « Périurbanisation », Géoconfluences, mars 2018.
- Raymond Woessner, « Du tramway au bus en site propre, récit géographique d’une passion urbaine française », Géoconfluences,
septembre 2019.
Sitographie
• Le site de l’Observatoire des territoires permet de travailler sur les aires urbaines françaises : www.territoires.gouv.fr
• Le site de l’Insee : www.insee.fr.
En particulier la « Base des aires urbaines 2010 », actualisée le 21 octobre 2020
PP.
234-235 OUVERTURE
L’observation des deux photographies permet aux élèves de découvrir le thème du chapitre à travers deux lieux du territoire national.
La première photographie a été prise dans le centre-ville de Nice, sur la place Masséna.
C’est un espace densément peuplé où les
services de proximité (commerces, cinémas, restaurants) et les transports en commun (tramway) marquent le territoire.
La deuxième photographie est une vue aérienne oblique de la commune de La Chapelle-sur-Erdre, située au nord de Nantes.
C’est un
espace périurbain, comme le montrent les lotissements pavillonnaires, les voies de communication et les zones commerciales
aménagées dans un territoire à dominante rurale au premier regard (bois, champs, etc.).
La comparaison des deux photographies permet
de définir ce qu’est une aire urbaine, un espace multiforme composé d’un centre-ville, de banlieues et de communes périurbaines.
C’est
aussi une manière de montrer que le territoire français est à dominante urbaine et que la distinction traditionnelle ville/campagne est
remise en question par l’étalement urbain.
Les chiffres-clés situés page 235 permettent de confirmer le poids de la population urbaine
dans la population française totale et d’esquisser l’idée d’une hiérarchie urbaine, avec le poids de Paris, première aire urbaine française
avec 13 millions d’habitants.
L’analyse des deux photographies et des chiffres-clés amène à la problématique du chapitre : « Quelles
sont les dynamiques des aires urbaines dans une France mondialisée ? »
PP.
236-239 ÉTUDE DE CAS UNE AIRE URBAINE : LYON
Cette étude de cas suit la colonne des « Démarches et contenus d’enseignement » du programme.
Elle permet, selon les termes du
programme, de sensibiliser les élèves à « la diversité des espaces urbains (centraux, péricentraux, périurbains, suburbains) » et aux
mobilités dans les aires urbaines.
La première double page permet de comprendre le phénomène d’étalement urbain à Lyon.
Elle est
centrée autour des compétences « Analyser des documents » et « Pratiquer différents langages ».
La seconde double page invite à
découvrir les mobilités des habitants dans l’aire urbaine lyonnaise.
Elle permet d’analyser des documents sur ces mobilités ou de
construire un schéma de synthèse (compétence « Pratiquer différents langages »).
RÉPONSES
AUX QUESTIONS P.
237
Parcours 1
1.
Les trois espaces qui composent l’aire urbaine de Lyon sont : la ville-centre, la banlieue et la couronne périurbaine.
© Éditions Hatier, 2021.
1
2.
Les principales activités présentes dans la ville-centre sont les activités de commerce, les activités culturelles mais aussi la fonction
résidentielle.
Sur la photographie des berges du Rhône, on distingue la fonction de loisirs (bars), la fonction touristique et commerciale
(Hôtel-Dieu) et la fonction résidentielle (immeubles haussmanniens de la rue de la Barre).
3.
On peut parler d’étalement urbain à Lyon car la superficie de l’aire urbaine a augmenté entre 1975 et 2020, tout comme le nombre
de communes et le nombre d’habitants de l’aire urbaine (de 1,6 million à 2,3 millions d’habitants entre ces mêmes dates).
4.
L’étalement urbain se manifeste par le développement de l’habitat pavillonnaire (sous la forme de lotissements comme à Anse,
doc.
3), ainsi que par la création de voies de communication (la voie rapide par exemple) et de zones commerciales et industrielles.
On
remarque également que l’aire urbaine de Lyon englobe désormais des communes du Rhône, mais aussi de l’Ain, de l’Isère et de la
Loire (doc.
4).
5.
À Lyon, l’étalement urbain dans les banlieues et les couronnes périurbaines s’explique notamment par la diffusion de l’automobile
qui a permis aux ménages d’habiter plus loin de leur lieu de travail ainsi que par la qualité de vie de ces espaces (jardins, logements
plus grands).
Parcours 2
Lyon est aujourd’hui la deuxième aire urbaine la plus peuplée de France.
Son territoire est composé de trois espaces, la ville-centre, la
banlieue et la couronne périurbaine.
La ville-centre accueille des activités de commerce et des activités culturelles.
C’est aussi un espace
résidentiel marqué par la présence d’immeubles haussmanniens dans le quartier de la presqu’île.
Les banlieues et les couronnes
périurbaines accueillent surtout des fonctions résidentielles, mais aussi commerciales.
L’aire urbaine lyonnaise est marquée par l’étalement urbain, c’est-à-dire l’étalement des banlieues et des zones périrubaines.
On
constate en effet que la superficie de l’aire urbaine lyonnaise a fortement augmenté entre 1975 et 2020, tout comme le nombre de
communes et le nombre d’habitants, passant de 1,6 million à 2,3 millions d’habitants entre ces mêmes dates.
Cet étalement urbain se
manifeste par le développement de l’habitat pavillonnaire, sous la forme de lotissements comme à Anse, ainsi que par la création de
voies de communication et de zones commerciales et industrielles.
L’aire urbaine de Lyon englobe ainsi désormais des communes du
Rhône, mais aussi de l’Ain, de l’Isère et de la Loire.
À Lyon comme dans la plupart des villes françaises, l’étalement urbain dans les banlieues et les couronnes périurbaines s’explique par
la diffusion de l’automobile, qui a permis aux ménages d’habiter plus loin de leur lieu de travail.
La recherche d’une meilleure qualité
de vie (présence d’un jardin, calme, logement plus grand) est aussi un facteur d’explication important de cette périurbanisation, tout
comme la forte augmentation des prix de l’immobilier dans les centres-villes.
RÉPONSES
AUX QUESTIONS P.
239
Parcours 1
1.
On constate que la majorité des déplacements de l’aire urbaine lyonnaise ont lieu dans le pôle urbain (l’agglomération) formé de la
ville-centre et des communes de banlieues.
Cela s’explique par la forte concentration de population dans ces territoires, ainsi que par
l’offre de transports (en particulier les transports en commun).
De nombreux déplacements ont également lieu entre ce pôle urbain et
les communes de la couronne périrubaine (du Beaujolais, de l’Ain ou encore du Nord-Dauphiné par exemple).
Ces déplacements sont
de plus en plus lointains, au fur et à mesure de l’extension de l’aire urbaine et du développement de l’offre de transports (lignes TER,
autoroutes).
2.
La voiture individuelle est omniprésente dans les déplacements.
Elle représente en effet 53,5 % des déplacements dans l’aire urbaine
lyonnaise, d’après une étude du Sytral en 2016.
Son utilisation génère d’importants embouteillages, en particulier sur les axes très
fréquentés comme le tunnel sous Fourvière, véritable point noir de la circulation automobile lyonnaise.
Cette circulation automobile
est par ailleurs à l’origine d’une forte pollution atmosphérique de l’aire urbaine lyonnaise.
3.
Les autres modes de déplacement utilisés par les habitants de Lyon sont la marche, les transports en commun (tramway) et le vélo,
notamment les vélos partagés comme les Vélo’v et les e-Vélov’.
Les habitants les utilisent pour leur facilité d’accès, leur rapidité
(notamment en heures de pointe) et car ce sont des modes de déplacements durables (« répondre à l’enjeu de la qualité de l’air », doc.
6).
4.
Pour faciliter les mobilités dans l’aire urbaine lyonnaise, on aménage par exemple de nouvelles lignes de TER, des stations de vélos
en libre accès (Vélo’v et les e-Vélov’) ou des voies de tramway (comme celle du pont Raymond Barre à la Confluence).
Parcours 2
© Éditions Hatier, 2021.
2
2.....
»
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