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CHANTS D’OMBRE DE SENGHOR Chants d’ombres(1945) de Léopold Sédar SENGHOR

Publié le 20/05/2022

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« CHANTS D’OMBRE DE SENGHOR Chants d’ombres(1945) de Léopold Sédar SENGHOR I /Vie et œuvre de SENGHOR : SENGHOR voit le jour à Joal en 1906 « quand le siècle avait six ans ».On lui donna le nom de Sédar qui signifie « celui qui ne connaîtra jamais la honte » .Son père Diogaye Basile Senghor est un riche commerçant et sa mère Gnilane Bakhoum est issue d’une famille qui possède quelques champs et quelques têtes de bétail.

SENGHOR passera les sept premières années de sa vie à Djilor, village de sa mère où son oncle maternel (Tockô’ waly) lui fera découvrir la nature et ses mystères.

Cette période de sa vie marquera profondément le futur poète car il évoquera souvent dans ses poèmes ce« royaume d’enfance ». Ensuite, il poursuivra son éducation chez les pères de Ngazobil.

Après son certificat d’études primaires, comme il envisage de devenir prêtre, il est envoyé au collège –Séminaire Libermann de Dakar .C’est à cette époque que Senghor commencera déjà à prendre conscience de certains préjugés dont la race noire était victime.

Le Père directeur, jugeant son esprit frondeur incompatible avec la vocation de prêtre, l’oblige à aller au cours secondaire Laïque. Quand il obtient son Baccalauréat, il renonça définitivement à sa vocation et va poursuivre ses études en France.

SENGHOR évoquera plus tard son angoisse lors de ce départ dans son poème « C’est le temps de partir » tiré de Chants d’ombre (c’est le temps de partir, d’affronter, l’angoisse des gares) ; il y évoquera aussi ce « Paris froid » qui manque de chaleur climatique et humaine (le vent qui rase les trottoirs dans les gares de province ouvertes / L’angoisse des départs sans main chaude dans la main …).

SENGHOR est venu en France pour dira-t-il « se servir des armes de l’Europe, de la raison discursive pour acquérir les sciences de l’Europe qui nous permettraient d’avancer matériellement dans la voie de civilisation négro-africaine ».

C’est ainsi à Paris que va se concevoir en 1934 le mouvement de la Négritude avec CÉSAIRE, DAMAS, SENGHOR.

Ces années parisiennes sont pour le poète des années de maturation qui forgeront sa pensée et transformeront ses écritures. En 1935, Senghor est reçu à l’agrégation de grammaire, ensuite il est nommé professeur et il « enseigne le français aux français de France ».

En 1939, SENGHOR qui a la nationalité française participe à la deuxième guerre mondiale et sera fait prisonnier.

Le recueil Hosties noires évoque ses sentiments et les sacrifices des tirailleurs. Après la guerre, de retour au pays pour étudier le rythme sérère, il sera persuadé par Lamine Guèye (Maire de Dakar) pour s’engager dans la politique (« je voyais la misère des paysans […] et j’ai accepté […] mon but était de mener le Sénégal à l’indépendance, après quoi je prendrai ma retraite politique ».

Partagé entre son intérêt pour la littérature et le devoir de s’impliquer dans la politique, le poète qui se voulait le djali, le griot de son peuple, va en devenir le porte-parole car il sera successivement Député, Secrétaire d’Etat et premier 1 COURS CLASSE DE TERMINALE. »

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