CHAMPAGNE - ARDENNES Canal de la Marne à la Saône.

« 1 / 2 CHAMPAGNE-ARDENNES Canal de la Marne à la Saône 52 -Haut e-Marne Jadis canal de la Haute -Marne D epuis Je pla t eau de La n g r es, o ù la Marne prend sa oource, jusqu 'à Vitry -le-Fran çois, c'est un can al latéral qui mène à la ligne de partage du tunnel d e Balesmes.

Les bateaux desce ndent ens uite la vallée de la Vingean n e , passent à Saint-Dizier , Je principa l et l 'un des seuls port s de cette v oie, jusqu'à la Saône en amo nt d e Ponta iller.

Conçu e n 1845 pour pro­ l o nger l e can al l a téral à la Marne, il s 'est en­ suite éte ndu ju squ'à la Saô ne grâce au p lan Freycin et, dest iné à mod e rniser l es voies fluviales : les travaux s'achev èren t en 1907.

Depuis , o n tran sporte sur cette voie de liai­ son , d e la pierre de t aille e t du cha rbon pour les diver ses industries régionales.

Le tunnel Condes, près de Chaumont L e plu s cou rt des d eux tunnel s du canal , puisqu e celui de Balesmes mesure 4 820 mè­ tres, tandis que Cond es, exce ptionn ellement large, n'est l ong que de 308 mètres ' Con des, dans une boucle de la Marne , en amon t du conflu ent de la Suize, est un site auss i pitto ­ resque que sa vois ine, Cha umont, préfec ture du départ eme nt, situ ée sur le rebor d du pla­ teau escarpé et plon geant sur le cana l, "cam­ pagnard d'un bout à l 'autre ".

Les cent qua ­ torze éclu se s du can al, fermées le dimanche, ne sont pas automati sées : la tâche tradi­ tionnelle des femme s d' éclus iers est de les faire f o nc tionner.

Aub es et cré m a illères sont toujour s utilisées.

En revanc he, des cellules photo-él ectriques déte ctent l'arrivée des p éni­ ches près des ponts à basc ules ou tournants.

Des plaqu es apposé es près des écluses rap­ pellen t l'his toire du canal. .

De Chaumont à Saint-Dizier La vallée de la Marne , encai ssée entre des col­ lines, est jalonnée de petits bourgs : Orconte , P e rthes , Halli gnicourt, Marnaval , passa nt par de vieux mou lins d e pierre, pui s Güe, C hamouille y, Eurvi lle, bordé d'auln es et d 'ét angs ombragés , Curel , Autign y , la ver­ doyante Vouécourt , Vignory et son égli se a u c re ux d'un vallon, et enfin Bréthenay, avec son vieux p ont-bascule, une falaise et le tun­ nel de Cond es.

Après avoir conto urné C hau­ m o nt, le canal continue sur Val-de s-C h oux , Choig nes et son chenal , Jorq uenay, M oulin­ Rouge , Moulin-Cha peau , et le second des tunne ls de ce ca nal, celu i de Balesm es.

Là commence la partie assurant la jo n ctinn avec la Saô ne : Villegu sien , Fontenelle , Licey, Dampierre, O issilly, Ren ève, Talm ay dont le châ t eau est coiffé d'un toit aux tuiles multi co­ lores (on est en Bourgogn e !), puis Po ntailler .

Aujourd'hui long de deux cent vingt­ quatre kilomè tres , c' est la plus l o ng ue des voies navigable s entre Paris et la Méditerr a née, et le passage obli g é d es plaisanci ers arrivant de Belgique ou de H ollande. 2 / 2. »