Databac

Chaïm Weizmann (1874-1952) Né dans un petit village russe à coté de Pinsk, à cause du " numerus clausus ", il doit partir faire ses études en Allemagne.

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Chaïm Weizmann1874-1952Né dans un petit village russe à coté de Pinsk, à cause du " numerus clausus ", il doit partir faire ses études en Allemagne. Ce document contient 347 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
Homme politique israélien. Après avoir fait ses études en Allemagne et en Suisse, il devint professeur de chimie à Genève (1901) et à Manchester (1904). Naturalisé anglais en 1910, il travailla de 1916 à 1918 dans les laboratoires de l'Amirauté britannique et inventa une acétone synthétique qui fut utilisée pour la fabrication des explosifs. Sioniste ardent, il fit jouer au profit de la cause juive les importantes relations qu'il avait en Angleterre et ce fut lui qui obtint du gouvernement britannique la fameuse déclaration Balfour de 1917. Président de l'Organisation sioniste mondiale (1920) et de l'Agence juive en Palestine (1929), il exerça toujours une influence modératrice et s'efforça d'éviter la rupture des sionistes avec l'Angleterre. Chef du gouvernement provisoire du nouvel État d'Israël (1948), il devint en 1949 le premier président de la République. Il avait fondé l'Institut scientifique de Rehovoth (auj. Institut Weizmann).

« Chaïm Weizmann 1874-1952 Né dans un petit village russe à coté de Pinsk, à cause du “ numerus clausus ”, il doit partir faire ses études en Allemagne.

C'est à Fribourg, en Suisse, qu'il devient docteur en biochimie.

La même année il est délégué au deuxième congrès sioniste à Bâle (1898).

Sa vie est dès lors partagée entre sa passion pour le sionisme et sa vocation scientifique.

En 1904, il part pour l'Angleterre, en 1906, il rencontre Lord Balfour qui devient un inconditionnel du sionisme.

La Première Guerre mondiale le met au centre de l'histoire juive : en 1917 ont lieu les premiers contacts entre lui et le gouvernement anglais.

Ils débouchent sur la déclaration Balfour (novembre 1917), qui fait passer l'idée d'une nation juive du rêve a la réalité.

Envoyé en Palestine par le gouvernement britannique, il rencontre, à Akaba, l'émir Faïçal, car il tient à l'entente avec les Arabes.

En 1937, il s'installe à Rehovot en Palestine et devient ami avec Ben Gourion.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il offre au gouvernement britannique toute l'aide juive.

En 1945, la chute de Churchill, qui leur était favorable, rend toute tractation impossible.

La situation se tend : malgré les demandes des Américains, les Anglais refusent l'entrée des immigrants juifs venus des camps européens. En Palestine, les tendances extrémistes sont de plus en plus puissantes et au congrès de Bâle, en 1946, il perd le poste de président de l'Organisation sioniste mondiale qu'il a occupé de 1920 à 1930 et de 1935 à 1946.

Sa vie publique semble terminée.

Lorsque, en 1947, l'Angleterre remet le sort de la Palestine aux Nations unies, il part, malgré l'âge et la maladie, plaider le sort de son pays.

Grâce à son intervention, l'ONU retient le Neguev dans son plan de partition de la Palestine et surtout, elle reconnaît l'État dont la naissance a été proclamée en mai 1948 en Israël.

Nommé Président du nouvel État, bien que malade et fatigué, il proteste contre les limites étroites de son poste.

Il meurt effrayé de voir Israël, né dans la guerre, continuer une existence fiévreuse.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles