céramique adj.
Publié le 08/12/2021
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céramique adj. et n. f. (gr. keramon «argile»). E adj. Relatif à l'art de façonner, de cuire l'argile. La faïence est un
produit céramique. Les arts céramiques. E n. f. 1. Technique (ou art) de fabrication d'objets divers à partir de
l'argile. / Terme générique qualifiant les produits en terre façonnés à la main ou au tour, devenus durs après cuisson.
Les types de pâte, les techniques d'émaillage et la température de cuisson déterminent quatre groupes principaux: la
terre* cuite (ou poterie*), la faïence*, le grès*, la porcelaine*. Céramique japonaise. V. Encycl. / Spéc. La
céramique dentaire: technique de fabrication de prothèses en porcelaine dure. 2. Objet fabriqué en argile selon des
procédés divers. Les céramiques de Meissen, de Rouen. V. Encycl. Encycl. - ARTS. Le terme générique de
céramique englobe des produits divers, dont l'usage remonte au Néolithique (fin du XIIe millénaire, dans le
Kurdistan iranien notamment). Depuis cette époque, presque tous les peuples d'Occident et d'Orient (principalement
les Japonais et les Chinois, auteurs de découvertes techniques remarquables) l'employèrent. Liée à la plupart des
activités artistiques et domestiques de l'homme, la céramique joua un grand rôle dans l'Antiquité (Égypte, Chaldée,
Perse, Assyrie, etc.) et servit également de revêtement à l'architecture (Frise des archers, Louvre, Paris). En Crète
(dès le IIIe millénaire), puis en Grèce (les fouilles du cimetière du Céramique, à Athènes, permirent de suivre son
évolution), elle donna lieu à des réalisations d'une grande diversité. La plupart des peuples agriculteurs d'Europe
occidentale connurent eux aussi, à partir du IIIe millénaire, des productions céramiques. Les Étrusques (BuccheroNero), les Romains, les Arabes, etc., pratiquèrent également cet art qui fleurit jusque dans l'Amérique
précolombienne, où les grandes civilisations produisirent des oeuvres d'une belle originalité. Après un net déclin au
Moyen Âge, en Occident, la céramique connut un grand essor au XVe s. en Italie (Florence, Faenza, CastelDurante, Urbino, etc.). La France eut à son tour de grandes manufactures installées à Rouen, Lyon, Saint-Porchaire,
Nevers, etc. Dès le XVIe s., par l'entremise des Portugais, la céramique chinoise se répandit en Europe, où
naquirent alors des centres de grande renommée (Delft, Meissen, Nuremberg, Sèvres, Staffordshire, Málaga,
Capodimonte, etc.). Dès la fin du XIXe s., de nombreux artistes de valeur la pratiquèrent (Gaudí, Siqueiros,
Chagall, Matisse, Miró, Léger, Picasso). Parmi les nombreux musées abritant des pièces importantes, citons ceux
de Faenza (musée international de la Céramique), de Sèvres (musée national de Céramique), de Delft (musée
Lembert Van Meerten). - TECHN. Les céramiques sont des substances à structure cristalline, de nature variée,
obtenues à partir de diverses matières inorganiques très abondantes dans la nature (argile, kaolin, feldspath, quartz,
etc.), mélangées en proportions déterminées et cuites à haute température (env. 1 000 à 1 500 0C). Les différents
procédés employés pour la fabrication d'objets céramiques traditionnels comprennent essentiellement les opérations
suivantes: 1. préparation d'une pâte céramique; 2. mise en forme; 3. séchage; 4. cuisson à température contrôlée; 5.
éventuellement vernissage et/ou décoration (glaçures, émail, etc.). Les céramiques sont classées en deux grandes
catégories d'après la nature de la pâte cuite: les poreuses (poteries, faïences, majoliques, briques [réfractaires ou
non], etc.); les vitrifiées, dites imperméables (porcelaines, grès, etc.). Elles groupent aussi bien les simples poteries
en terre cuite que des produits modernes plus élaborés, obtenus notamment par agglomération de matériaux en
poudre. En plus de leur usage séculaire dans les domaines utilitaire et artistique, les céramiques sont particulièrement
employées dans l'industrie, notamment en raison de leurs propriétés isolantes: pour la fabrication d'isolateurs
électriques, de condensateurs, de cellules à effet piézoélectrique, de céramiques magnétiques (domaine des hautes
fréquences), etc.; elles s'utilisent aussi incorporées à certains combustibles nucléaires pour en améliorer la résistance
mécanique.
céramique adj. et n. f. (gr. keramon «argile»). E adj. Relatif à l'art de façonner, de cuire l'argile. La faïence est un
produit céramique. Les arts céramiques. E n. f. 1. Technique (ou art) de fabrication d'objets divers à partir de
l'argile. / Terme générique qualifiant les produits en terre façonnés à la main ou au tour, devenus durs après cuisson.
Les types de pâte, les techniques d'émaillage et la température de cuisson déterminent quatre groupes principaux: la
terre* cuite (ou poterie*), la faïence*, le grès*, la porcelaine*. Céramique japonaise. V. Encycl. / Spéc. La
céramique dentaire: technique de fabrication de prothèses en porcelaine dure. 2. Objet fabriqué en argile selon des
procédés divers. Les céramiques de Meissen, de Rouen. V. Encycl. Encycl. - ARTS. Le terme générique de
céramique englobe des produits divers, dont l'usage remonte au Néolithique (fin du XIIe millénaire, dans le
Kurdistan iranien notamment). Depuis cette époque, presque tous les peuples d'Occident et d'Orient (principalement
les Japonais et les Chinois, auteurs de découvertes techniques remarquables) l'employèrent. Liée à la plupart des
activités artistiques et domestiques de l'homme, la céramique joua un grand rôle dans l'Antiquité (Égypte, Chaldée,
Perse, Assyrie, etc.) et servit également de revêtement à l'architecture (Frise des archers, Louvre, Paris). En Crète
(dès le IIIe millénaire), puis en Grèce (les fouilles du cimetière du Céramique, à Athènes, permirent de suivre son
évolution), elle donna lieu à des réalisations d'une grande diversité. La plupart des peuples agriculteurs d'Europe
occidentale connurent eux aussi, à partir du IIIe millénaire, des productions céramiques. Les Étrusques (BuccheroNero), les Romains, les Arabes, etc., pratiquèrent également cet art qui fleurit jusque dans l'Amérique
précolombienne, où les grandes civilisations produisirent des oeuvres d'une belle originalité. Après un net déclin au
Moyen Âge, en Occident, la céramique connut un grand essor au XVe s. en Italie (Florence, Faenza, CastelDurante, Urbino, etc.). La France eut à son tour de grandes manufactures installées à Rouen, Lyon, Saint-Porchaire,
Nevers, etc. Dès le XVIe s., par l'entremise des Portugais, la céramique chinoise se répandit en Europe, où
naquirent alors des centres de grande renommée (Delft, Meissen, Nuremberg, Sèvres, Staffordshire, Málaga,
Capodimonte, etc.). Dès la fin du XIXe s., de nombreux artistes de valeur la pratiquèrent (Gaudí, Siqueiros,
Chagall, Matisse, Miró, Léger, Picasso). Parmi les nombreux musées abritant des pièces importantes, citons ceux
de Faenza (musée international de la Céramique), de Sèvres (musée national de Céramique), de Delft (musée
Lembert Van Meerten). - TECHN. Les céramiques sont des substances à structure cristalline, de nature variée,
obtenues à partir de diverses matières inorganiques très abondantes dans la nature (argile, kaolin, feldspath, quartz,
etc.), mélangées en proportions déterminées et cuites à haute température (env. 1 000 à 1 500 0C). Les différents
procédés employés pour la fabrication d'objets céramiques traditionnels comprennent essentiellement les opérations
suivantes: 1. préparation d'une pâte céramique; 2. mise en forme; 3. séchage; 4. cuisson à température contrôlée; 5.
éventuellement vernissage et/ou décoration (glaçures, émail, etc.). Les céramiques sont classées en deux grandes
catégories d'après la nature de la pâte cuite: les poreuses (poteries, faïences, majoliques, briques [réfractaires ou
non], etc.); les vitrifiées, dites imperméables (porcelaines, grès, etc.). Elles groupent aussi bien les simples poteries
en terre cuite que des produits modernes plus élaborés, obtenus notamment par agglomération de matériaux en
poudre. En plus de leur usage séculaire dans les domaines utilitaire et artistique, les céramiques sont particulièrement
employées dans l'industrie, notamment en raison de leurs propriétés isolantes: pour la fabrication d'isolateurs
électriques, de condensateurs, de cellules à effet piézoélectrique, de céramiques magnétiques (domaine des hautes
fréquences), etc.; elles s'utilisent aussi incorporées à certains combustibles nucléaires pour en améliorer la résistance
mécanique.
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