carnivore adj.
Publié le 08/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : carnivore adj.. Ce document contient 387 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Dictionnaire
carnivore adj. et n. Qui mange de la viande. [Carnassier ne s'emploie que pour les animaux (spéc. les fauves);
carnivore s'emploie pour tout être qui mange de la viande, entre autres aliments.] Plantes carnivores: Phanérogames
capables d'absorber, sous forme organique, l'azote contenu dans les cellules de petits animaux (généralement
d'insectes). V. Encycl. Encycl. - BOT. Les plantes carnivores ont pour caractère commun la possibilité de digérer,
grâce à des enzymes propres qu'elles fabriquent, les protéines animales. Il faut ajouter cependant que l'on appelle
encore plantes carnivores des espèces pouvant emprisonner des insectes, qui, se putréfiant sous une action
bactérienne banale, sont ensuite susceptibles d'être consommés. Ces plantes témoignent d'une adaptation
remarquable à la capture des insectes. Chez certaines, on trouve des poils gluants qui agglomèrent passivement les
insectes, comme le fait un papier-mouche: c'est le cas de la grassette (genre Pinguicula), aux feuilles en rosettes, qui
pousse dans tous les lieux humides. Les poils sont encore plus fonctionnels chez les drosera ou rossolis dont les
feuilles, également en rosettes, portent des poils vésiculeux allongés et gluants; on peut voir, lorsqu'un moucheron ou
une fourmi s'est collé à la surface de certains poils, les poils voisins s'infléchir vers la proie et augmenter ainsi la
puissance de capture et la vitesse de digestion. D'autres espèces fabriquent des sortes de pièges, rappelant un peu
des nasses à rat. Chez les utriculaires, plantes aquatiques de la même famille que les grassettes, les feuilles, très
découpées, portent de multiples petites outres dont l'orifice est garni de pointes qui rendent difficile la sortie des
insectes et crustacés; les prisonniers finissent par mourir et sont alors digérés. Chez d'autres plantes, les épines ont
une certaine mobilité, qui accroît leur efficacité. Chez les népenthès, les feuilles se terminent par une urne
volumineuse, munie d'un couvercle qui se fermera avec le vieillissement de la feuille; les insectes tombent dans l'urne,
se noient dans le liquide qu'elle contient et sont digérés. Les népenthès sont des lianes, mais le genre voisin
Sarracenia pousse en touffes dans les marécages américains. L'appareillage de capture est encore plus perfectionné
chez les dionées, dont la feuille présente une partie terminale différenciée, en forme de dièdre, avec de longues
épines. Lorsque l'insecte s'est pris, les deux moitiés symétriques se replient l'une sur l'autre, et les épines, de ce fait,
s'imbriquent, refermant la cage.
carnivore adj. et n. Qui mange de la viande. [Carnassier ne s'emploie que pour les animaux (spéc. les fauves);
carnivore s'emploie pour tout être qui mange de la viande, entre autres aliments.] Plantes carnivores: Phanérogames
capables d'absorber, sous forme organique, l'azote contenu dans les cellules de petits animaux (généralement
d'insectes). V. Encycl. Encycl. - BOT. Les plantes carnivores ont pour caractère commun la possibilité de digérer,
grâce à des enzymes propres qu'elles fabriquent, les protéines animales. Il faut ajouter cependant que l'on appelle
encore plantes carnivores des espèces pouvant emprisonner des insectes, qui, se putréfiant sous une action
bactérienne banale, sont ensuite susceptibles d'être consommés. Ces plantes témoignent d'une adaptation
remarquable à la capture des insectes. Chez certaines, on trouve des poils gluants qui agglomèrent passivement les
insectes, comme le fait un papier-mouche: c'est le cas de la grassette (genre Pinguicula), aux feuilles en rosettes, qui
pousse dans tous les lieux humides. Les poils sont encore plus fonctionnels chez les drosera ou rossolis dont les
feuilles, également en rosettes, portent des poils vésiculeux allongés et gluants; on peut voir, lorsqu'un moucheron ou
une fourmi s'est collé à la surface de certains poils, les poils voisins s'infléchir vers la proie et augmenter ainsi la
puissance de capture et la vitesse de digestion. D'autres espèces fabriquent des sortes de pièges, rappelant un peu
des nasses à rat. Chez les utriculaires, plantes aquatiques de la même famille que les grassettes, les feuilles, très
découpées, portent de multiples petites outres dont l'orifice est garni de pointes qui rendent difficile la sortie des
insectes et crustacés; les prisonniers finissent par mourir et sont alors digérés. Chez d'autres plantes, les épines ont
une certaine mobilité, qui accroît leur efficacité. Chez les népenthès, les feuilles se terminent par une urne
volumineuse, munie d'un couvercle qui se fermera avec le vieillissement de la feuille; les insectes tombent dans l'urne,
se noient dans le liquide qu'elle contient et sont digérés. Les népenthès sont des lianes, mais le genre voisin
Sarracenia pousse en touffes dans les marécages américains. L'appareillage de capture est encore plus perfectionné
chez les dionées, dont la feuille présente une partie terminale différenciée, en forme de dièdre, avec de longues
épines. Lorsque l'insecte s'est pris, les deux moitiés symétriques se replient l'une sur l'autre, et les épines, de ce fait,
s'imbriquent, refermant la cage.
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