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Centrafrique (1997-1998)

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/2/450490.txt[13/09/2020 01:46:00] Centrafrique 1997-1998 A la suite de l'offensive de la MISAB (Mission interafricaine de survei llance des accords de Bangui) en juin 1997 contre les positions tenues par les mutins à Bangui, le processu s de " pacification ", entamé en janvier 1997, s'est poursuivi.

Ainsi, les mutins ont réintégré les rangs des Faca (Forces armées centrafricaines) et l'opération de ramassage des armes a pu être progressivement engagée.

Le processus d'apaisement politique a également progressé avec le retour, en ao ût 1997, de l'opposition au sein du gouvernement d'union nationale.

Pour autant, la situation politique n'a pas été exempte de tension s.

En effet, la tenue d'une conférence de réconciliation nationale a été menacée d'un refus de partici pation de l'opposition, des poursuites judiciaires pour diffamation ayant été engagées par le gouverne ment à l'encontre de plusieurs de ses dirigeants.

Des mesures d'apaisement, comme l'arrêt de ces poursuites ou le vote par le Parlement d'une loi d'amnistie générale couvrant les délits commis par des resp onsables sous le régime de l'ancien président André Kolingba (1982-1993), ont permis la signature, l e 5 mars 1998, d'un pacte de réconciliation nationale.

Ce dernier a été signé par des rep résentants de toutes les forces politiques et sociales du pays, en présence d'une dizaine de chefs d'État et min istres africains.

L'enjeu était de taille, puisqu'il s'agissait de réunir les condit ions politiques nécessaires au déploiement d'une force de l'ONU après la fin du mandat de la MISAB.

Le 15 avril, la MISAB a donc été remplacée par la Minurca (Mission des Nations unies en République centrafricaine) , structure devant maintenir la paix jusqu'aux élections législatives prévues en septembre-octobre 1 998.

Cette implication directe de l'ONU aura eu lieu dans le contexte inéd it du désengagement militaire français.

S'intégrant dans le cadre de la réorganisation de son dispositif militaire " prépositionné " en Afrique, la France a ainsi fermé ses bases centrafricaines de Bouar e n décembre 1997 et de Bangui en mars 1998.

Elle allait désormais se limiter au soutien logistique et sanitaire de la Minurca.

La situation économique est restée toujours aussi précaire pour les finances publiques.

L'État centrafricain n'a plus bénéficié d'aucune aide financière extérieure à partir de la mi-1996 et il a accumulé les arriérés de salaires vis-à-vis des fonctionnaires.

L'actualité sociale a ai nsi été rythmée par une succession de manifestations d'étudiants et de longues grèves dans la santé o u l'éducation.

Le problème des arriérés de salaires concerne aussi les militaires.

Or, c'est cette question qui ava it provoqué la première des trois mutineries qu'a connues la Centrafrique en 1996-1997.. »

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