Databac

Centrafrique (1992-1993)

Publié le 21/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Centrafrique (1992-1993). Ce document contient 821 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Centrafrique (1992-1993) Le président centrafricain a finalement été victime de l'alternance au pouvoir en...

France.

Deux mois après les législatives françaises qui, en mars 1993, ont consacré le retour de la droite au gouvernement, le général André Kolingba a dû accepter, sous la contrainte, une échéance électorale maintes fois repoussée auparavant.

Le premier scrutin présidentiel pluraliste en Centrafrique, après une tentative avortée le 25 octobre 1992 en raison d'irrégularités notamment à Bangui, a été fixée au 22 août 1993 à la suite d'une intervention résolue, début juin, du nouveau ministre français de la Coopération, Michel Roussin. Créant un précédent dans l'histoire du "pré-carré" africain de la France, celui-ci a imposé la nomination, à Bangui, d'un "représentant spécial de la France", Michel Lunven, pour la période transitoire vers la démocratie.

Mettant fin à leur rivalité, il a ainsi renvoyé dos à dos - à Paris - l'ambassadeur Alain Pallu de Beaupuy, en poste durant un an seulement, et le "marabout blanc" du président Kolingba, le colonel Jean-Claude Mantion, pendant treize ans chef de la garde présidentielle et, selon l'opposition centrafricaine, "proconsul" de la France à Bangui. Hostile à la démocratisation du régime, André Kolingba n'a cessé d'y opposer sa résistance passive: acceptant du bout des lèvres le multipartisme, en avril 1991, il a d'abord retardé son application, puis ramené à un "grand débat national" - boycotté par la Confédération des forces démocratiques (CFD) du professeur Abel Goumba - la revendication d'une conférence nationale souveraine. Cependant, dans l'incapacité de rémunérer ses fonctionnaires, voire son armée, il a finalement dû accepter les conditions attachées au versement du "loyer" que la France continue à payer pour sa plaque tournante militaire au coeur du continent où restent "prépositionnés" 1500 légionnaires.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles