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Cent-Jours.

Publié le 07/12/2021

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Cent-Jours. n om donné à la période pendant laquelle Napoléon Ier , ayant
débarqué de l'île d'Elbe le 1er mars, gouverna à nouveau la France du 20 mars 1815,
date de sa rentrée à Paris, au 22 juin, où il abdiqua une seconde fois. Napoléon ne
voulut pas s'appuyer sur l'élan populaire qui avait accueilli son retour, par réaction
contre les prétentions affichées par les prêtres et les nobles depuis la restauration des
Bourbons. Il préféra tenter de se rallier la bourgeoisie libérale, et fit rédiger par Benjamin
Constant l'Acte additionnel aux Constitutions de l'Empire, qui établissait un régime
censitaire analogue à celui de la Charte de Louis XVIII. Au plébiscite institué pour ratifier
cette nouvelle Constitution, il y eut 1 500 000 oui contre 5 000 non. Mais on comptait
plus de 5 millions d'électeurs ; l'impressionnant pourcentage des abstentions montre
bien que l'enthousiasme populaire était tombé.
Mis au ban de l'Europe le 13 mars 1815, par une déclaration solennelle des alliés
encore réunis au congrès de Vienne, Napoléon affirma ses intentions pacifiques, mais il
se heurta à la volonté inflexible des souverains de l'abattre définitivement. Réduit à faire
la guerre, à la tête d'une armée de 140 000 hommes, tous anciens soldats, il pénétra
en Belgique pour empêcher la jonction des armées anglaise et prussienne ; le 16 juin, il
battit Blücher à Ligny, près de Fleurus, mais sans l'écraser, et il chargea Grouchy de le
poursuivre ; puis, le 18 juin, il attaqua l'armée anglaise placée sous les ordres de
Wellington, retranchée sur le plateau de Mont-Saint-Jean, un peu au sud du village de
Waterloo, sur la route de Bruxelles. Malgré l'héroïsme de ses soldats, il ne put rompre
les positions anglaises avant l'arrivée de Blücher qui avait échappé à la poursuite de
Grouchy, et finalement la défaite française se changea en déroute ; l'Empereur ordonna
alors la retraite.
À Paris, son ministre de la Police, Fouché, intriguait contre lui : la Chambre des
représentants manifestait son hostilité. Vaincu, se sentant abandonné de toutes parts,
Napoléon signa, le 22 juin, son abdication en faveur de son fils. Le 29, il quitta la
Malmaison, gagna Rochefort, demanda asile sur un vaisseau anglais, le Bellérophon ;
considéré comme prisonnier de guerre, il fut conduit à Sainte-Hélène, où il mourut le
5 mai 1821.
L'épisode des Cent-Jours permit pour la première fois la conjonction du
bonapartisme et du libéralisme, qui allait nourrir jusqu'en 1848 l'opposition au régime de
la Charte.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
bonapartisme
Cambacérès (Jean-Jacques Régis de)
Cambon Joseph
Cambronne (Pierre Jacques Étienne, baron)
Carnot Lazare
Caulaincourt (Armand Augustin Louis, marquis de)
Chambre « introuvable «
chouannerie
Constant (Benjamin Constant de Rebecque, dit Benjamin)
Davout Louis Nicolas, duc d'Auerstaedt et prince d'Eckmühl
Fouché Joseph, duc d'Otrante
France - Histoire - Les bases de la France contemporaine (1789-1870) - Du
Consulat à la fin de l'Empire (1799-1815)
Grouchy (Emmanuel, marquis de)
Hortense de Beauharnais
La Bédoyère (Charles Huchet, comte de)
Lamarque Jean Maximilien
Louis - FRANCE - Louis XVIII
Napoléon Ier (Napoléon Bonaparte)
Restauration
Terreur blanche
Vitrolles (Eugène François d'Arnauld, baron de)
Les livres
Empire (premier) - Waterloo, page 1647, volume 3

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