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CASIMIR-PERIER, Jean (8 novembre 1847-11 mars 1907) Président de la République (1894-1895)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : CASIMIR-PERIER, Jean (8 novembre 1847-11 mars 1907) Président de la République (1894-1895) Son grand-père a été ministre de Louis Philippe Ier. Ce document contient 229 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

Député en 1883, président du Conseil en 1893, il s’opposa aux mouvements anarchistes et fit voter dans ce sens les lois scélérates. Élu à la présidence de la République le 27 juin 1894, il donna sa démission l’année suivante, devant l’opposition de la gauche. C’est sous son bref mandat qu’eurent Heu l’arrestation et la condamnation de Dreyfus.

  PERIER (CASIMIR) Homme d’État français né à Grenoble en 1777, mort à Paris en 1832. Il fut régent de la Banque de France. Plusieurs fois député, libéral, il eut pour adversaires les membres des cabinets Villèle et Polignac. Malgré son goût de l’ordre, il suivit le mouvement révolutionnaire de juillet 1830 et donna lecture au duc d’Orléans de la déclaration qui l’appelait au trône. Après la démission de Laffite, il forma un nouveau ministère (1831) où il se réserva l’intérieur. Il eut à réprimer les insurrections de Lyon et de Grenoble (1832). Il préconisa le principe de non-intervention. Homme politique français. Fils d'un ministre de Thiers et petit-fils du président du Conseil de Louis-Philippe (v. PERIER), président de la Chambre en 1893, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères (2 déc. 1893/22 mai 1894), il fit voter, pour réprimer les menées anarchistes, une série de lois relatives à la liberté individuelle et aux délits de presse, que l'opposition socialiste qualifia de lois scélérates. Élu président de la République le 27 juin 1894, il démissionna le 14 janv. 1895 - après le véritable réquisitoire prononcé contre lui par Jaurès au procès Gérault-Ricard (5 nov. 1894) - et se retira de la vie politique. Son bref passage à la tête de l'État fut marqué par l'arrestation et la condamnation de Dreyfus.

« CASIMIR-PERIER, Jean (8 novembre 1847-11 mars 1907) Président de la République (1894-1895) Son grand-père a été ministre de Louis Philippe I er .

Son père fut membre du gouvernement de Thiers entre 1871 et 1873… Lui-même, après avoir été député républicain de gauche, est sous-secrétaire d’Etat à la guerre en 1883.

Dix ans plus tard, alors qu’il incarne “ l’esprit nouveau ” qui est celui de l’alliance, contre les socialistes, des républicains modérés et des catholiques qui se sont ralliés à la République, il est président du Conseil.

Pour réprimer les attentats anarchistes, il fait voter les lois qualifiées de “ scélérates ” par l’opposition.

Chassé du pouvoir en 1894, il est porté à la présidence de l’ Assemblée nationale .

Et, au lendemain de l’assassinat à Lyon du président Sadi Carnot par un anarchiste , il est élu à la présidence de la République le 27 juin 1894 .

Sa richesse — sa famille détient la majorité des actions des mines d’Auzin —, son autoritarisme — il ne supporte pas que la tradition et la Constitution de la III e République privent le président d’un rôle politique décisif — provoquent une campagne de presse virulente contre lui.

A la chute du ministère Dupuy , qui lui semble amener les radicaux au pouvoir, il donne brusquement sa démission, le 15 janvier 1895 , laissant la présidence de la République à Félix Faure .

Et il se retire définitivement de la vie politique.. »

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