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Cardinal Pierre Bérulle (1575-1629)

Publié le 22/05/2020

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BERULLE Pierre de. Cardinal français. Né au château de Sérilly, près de Troyes (Aube) le 4 février 1575, mort à Paris le 20 octobre 1629. D’une famille de parlementaires, il dut à sa cousine, Mme Acarie, dont l’hôtel fut au seuil du XVIIe siècle ce que devait être plus tard Port-Royal, d’entrer rapidement en contact avec le milieu dévot de Paris. Elève des jésuites, il subit profondément l’influence de la spiritualité ignatienne. Il se montre homme d’action résolu, se fait le défenseur ardent du catholicisme contre les protestants. Il introduit en France l’ordre des Carmélites avec qui, par la suite, il aura des démêlés. Il fut surtout le fondateur de l’ordre des Oratoriens, destinés à lutter contre les aspects mondains qu’avait pris le sacerdoce. Il intervient encore dans la réforme d’un certain nombre d’autres ordres religieux. Il joue aussi un certain rôle politique. Il conseille à Richelieu le siège de La Rochelle et est à l’origine du rapprochement franco-espagnol de 1627, ce qui lui valut le chapeau de cardinal. Ces diverses activités ne doivent pas faire oublier l’écrivain mystique. Ami de François de Sales, de Vincent de Paul, de Saint-Cyran, il donne avec Le Discours de l'estât et des grandeurs de Jésus pour l'union ineffable de la divinité avec l'humanité (1622), qui fit dire au pape que son auteur méritait d'être appelé « L’Apôtre des mystères du Verbe incarné », une des grandes œuvres spirituelles de l’époque. Sa doctrine où s’amalgament les influences du néo-platonisme, de Pic de la Mirandole, des mystiques rhéno-flamands, de saint Bernard et de saint Ignace est centrée sur le Christ, Verbe incarné, sans qui l’homme n’est que pur néant. C’est à lui d’aller à la rencontre de Jésus, d’intégrer dans son âme les événements de la vie du Christ, d’y adhérer, de les revivre de façon que le cœur s’imprègne des énergies divines qui en découlent. Ce mystique, cet homme d’action portait aussi un vu intérêt aux gens de lettres. Il fit lever les obstacles qui empêchaient l’impression de la Bible polyglotte de Lejav et encouragea Descartes à poursuivre ses travaux, fort en honneur chez les Oratoriens. Les Œuvres complètes du cardinal de Bérulle furent publiées pour la première fois en 1644 et sa correspondance rassemblée en 1937-1939.

Bérulle, Pierre de (Sérilly, Yonne, 1575-Paris 1629) ; théologien et maître spirituel de la réforme catholique en France dans la première moitié du xviie siècle. B. appartient au milieu assez fermé des parlementaires parisiens. Son père, Jean de Bérulle, qui mourut jeune, est conseiller au Parlement de Paris. Sa mère, à la piété fort vive, qui entra en religion et se plaça sous sa direction spirituelle, est une Séguier, fille et soeur de présidents au Parlement de Paris. B. fait ses humanités au collège de Boncourt, puis au collège de Bourgogne. En 1592, il étudie la philosophie au collège de Clermont. Malgré ses oncles Séguier, qui le destinent à une carrière parlementaire, il entreprend en 1594 ses études de théologie. Il fréquente le milieu mystique qu’animent une de ses lointaines parentes, Mme Acarie, et Dom Beaucousin. Après avoir publié (1597) un Bref Discours de l'abnégation intérieure, B. est ordonné prêtre en juin 1599. Son activité est inlassable. Avec l’aide de Mme Acarie, il résolut d’introduire en France le Carmel. Il obtient, non sans difficultés, de ramener d’Espagne en France sept filles de Sainte-Thérèse (15 oct. 1604). Le succès du nouvel ordre est prodigieux : huit monastères en 1610, quarante-six en 1630. B. veut surtout réformer le clergé séculier et attirer ainsi, au service de l’épiscopat, des âmes qui se réfugiaient jusqu’alors dans les ordres réguliers. En 1611, il fonde ainsi en France l’Oratoire de Jésus pour former des « prêtres associés en vue de travailler pour les évêques, sous eux et pour eux ». Quinze ans plus tard l’Oratoire possède cinquante maisons et compte, parmi ses recrues ou parmi ses protecteurs, l’élite de l’épiscopat. Cette activité met B. en conflit avec les jésuites, voulant réagir contre la morale, à ses yeux trop laxiste, qu’ils enseignent et couvrent de leur autorité. Contre cet « humanisme dévot » où une trop grande part est laissée à la créature humaine et à ses qualités -l’anthropocentrisme - B. écrit en 1623 les Discours de l’estât et des grandeurs de Jésus. Tout y est axé sur la grandeur divine ; Dieu est remis au centre de la vie religieuse : c’est le théocentrisme. Après la mort de B., le père de Condren et Saint-Cyran poursuivent le combat dans cette même direction. Déjà suspect aux yeux des jésuites, B., nommé cardinal en 1627, s’attire l’animosité de Richelieu dont il combat la politique extérieure. Comme beaucoup de catholiques français, B. souhaite le maintien de la paix entre les puissances catholiques de l’Europe, avant tout entre la France et les Habsbourg, et condamne une guerre ruineuse pour les peuples qui ajourne la perspective de réduire le schisme protestant. Il meurt en disgrâce le 2 octobre 1629 quelques mois avant le triomphe définitif de Richelieu. Bibliographie : M. Dupuy, Bérulle. Une spiritualité de l’adoration, Tournai, 1964 ; P. Cochois, Bérulle et l’École française, 1963.

« Cardinal Pierre Bérulle 1575-1629 Très noble esprit, estimé de ses ennemis mêmes pour sa tolérance.

l'Introducteur en France de l'ordre des Carmélites et fondateur de l'Oratoire, malgré l'hostilité des Jésuites.

Il protégea Descartes.

Le mysticisme de ses sermons ne nuisait pas à la logique et à la clarté qui lui donnèrent une grande renommée.. »

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