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cancer.

Publié le 07/12/2021

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cancer. n.m., prolifération cellulaire maligne. Le cancer se définit histologiquement, par une prolifération anarchique de cellules anormales
caractérisées par une tendance à la dédifférenciation et à l'infiltration des tissus voisins. La plupart des cellules de l'organisme sont en constant
renouvellement, et il arrive fréquemment qu'une cellule anormale potentiellement cancéreuse soit produite. Habituellement, cette cellule est
vite détruite par les défenses immunitaires de l'organisme. Mais si les cellules anormales sont trop nombreuses ou si la réaction immunitaire est
mal adaptée ou débordée, une tumeur cancéreuse peut se développer. Les facteurs sont multiples. Des agents oncogènes exogènes (virus,
tabac, radiations ionisantes, produit chimique tel le goudron) ou endogènes peuvent induire la transformation cancéreuse de cellules. Une
immunodépression peut également favoriser le développement de tumeurs cancéreuses. Les cancers ont des noms différents en fonction du
tissu où se forme la tumeur : on parle d'épithélioma pour les tumeurs à point de départ épithélial, d'adénocarcinome pour les tissus
glandulaires, de sarcome pour les tissus conjonctifs, de leucose pour le sang.

Étapes évolutives.
La première phase du cancer est locale : on observe un développement et une multiplication des cellules cancéreuses. Pendant longtemps, la
tumeur reste cliniquement muette ; à partir d'un certain volume, elle se manifeste par un saignement ou encore des symptômes liés à des
phénomènes de compression, entraînant ainsi des douleurs (compression nerveuse), une dysphagie (compression de l'oesophage), une
constipation (compression du côlon). La deuxième phase est loco-régionale : les cellules cancéreuses colonisent les ganglions lymphatiques
de voisinage, qui deviennent volumineux. La troisième phase est la dissémination de cellules cancéreuses dans tout l'organisme, avec
constitution de métastases. Selon l'organe atteint à l'origine, le diagnostic peut reposer sur la palpation (cancer du sein), l'examen direct
(cancer de la peau) ou des examens complémentaires (fibroscopie, scanner, échographie, résonance magnétique nucléaire...). Le diagnostic
n'est définitif qu'après une biopsie d'une partie de la tumeur et son examen sous microscope. Une fois le diagnostic affirmé, on évalue le
pronostic (c'est-à-dire la probabilité de la guérison) : il varie en fonction du siège, du tissu d'origine et du degré d'extension de la tumeur.

Thérapeutique.
La chirurgie, quand l'ablation complète des cellules cancéreuses est possible, reste le plus souvent le traitement optimal. L'exérèse peut
concerner la tumeur principale, d'éventuelles adénopathies locorégionales, voire une métastase à distance. Mais la chirurgie est insuffisante
en cas de tumeur disséminée à plusieurs organes. Les traitements médicamenteux sont principalement la chimiothérapie, l'hormonothérapie
et l'immunothérapie. La chimiothérapie empêche la reproduction des cellules. Toutefois, bien qu'elle agisse préférentiellement sur les cellules
à développement rapide comme les cellules cancéreuses, elle a pour inconvénient l'éventuelle destruction d'autres cellules non cancéreuses à
renouvellement rapide comme les cellules sanguines. L'hormonothérapie agit sur certains cancers hormonodépendants (sein, prostate) en
contrant l'action d'une hormone stimulant le développement des cellules cancéreuses. Le principe de l'immunothérapie est de renforcer les
moyens de défense immunitaire de l'organisme contre les cellules cancéreuses. Cette méthode assez récente est en cours d'évaluation. Ces
traitements médicamenteux sont particulièrement indiqués seuls ou en association avec la chirurgie en cas de tumeur largement évoluée.
Enfin, la radiothérapie fait appel à différents types de radiations ionisantes (rayons X, rayons (, accélérateurs linéaires) pour détruire les
cellules cancéreuses. Comme la chirurgie, la radiothérapie est un traitement local ou loco-régional.
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Gosset Antonin
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Facteurs de risque.
La meilleure façon de prévenir le cancer consiste à réduire les facteurs de risque. Le tabac est l'un des principaux facteurs du cancer bronchopulmonaire ainsi que des cancers de l'oesophage, de la vessie, etc. L'alcool favorise le cancer du foie, de l'oesophage, de l'estomac.
L'exposition exagérée au soleil, notamment pour les jeunes enfants, favorise l'apparition de certaines tumeurs cutanées. Enfin, diverses
substances (comme l'amiante) sont également cancérigènes. L'autre volet de la prévention est représenté par le dépistage (pratique des
frottis vaginaux, surtout chez les femmes ayant des antécédents familiaux).
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